S'il progresse déjà de façon considérable, passant de 2408 en 2008 à 4197 signatures en 2009, le prêt étudiant garanti par l'Etat reste sous-utilisé selon la ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche, Valérie Pécresse.
Afin de mieux contribuer à la réussite de tous, la ministre souhaite voir davantage d'étudiants s'endetter au cours de leurs études. Pour cela, elle envisage d'ouvrir à d'autres réseaux bancaires la possibilité de proposer des prêts étudiants.
Actuellement, on ne peut le souscrire que chez la Banque populaire, la Caisse d'Epargne, le CIC, le Crédit mutuel ou encore la Société générale. Le taux de l'emprunt est d'environ 4 % mais ce crédit est accordé sans caution ni condition de ressources.
Le gouvernement, qui assume une partie des risques pris par les banques, avait ouvert la possibilité d'aller jusqu'à 20 000 prêt et l'on en est encore loin. En moyenne, les étudiants empruntent, selon l'AFP, 8100 euros. Mais le financement peut aller jusqu'à 15000 avec des remboursements étalés sur dix ans. D'après les premières estimations, ce sont principalement des étudiants de niveau bac + 4 qui font appel à ce prêt. Les étudiants des filières littéraires n'y ont quasiment pas recours. Mais, il y a peut-être une explication à cela que l'on retrouve relatée par différents étudiants...