Éthique, tu saignes.
Le Québec traverse une période sombre. L’époque des maudits anglais qui nous fourraient est finie, c’est le temps des maudits nous autres. On s’auto-fourre à qui mieux mieux car les cupides d’icitte ne sont pas plus fous ni fins qu’ailleurs.
Gangrène des démocraties, la corruption touche tous les milieux. La gang à Jean Chrétien et le scandale des commandites, les syndicats qui flirtent avec la mafia et les Hell’s, l’AMF qui tarde trop avant d’arrêter Vincent Lacroix, la SAQ qui achète notre vin trop cher volontairement, la caisse de dépot qui gamble et perd nos économies, les test de dépistage de cancer qui sont mal fait, les banquiers qui fond tomber l’économie et qu’on refinance, les industries incompétentes que l’on sauve de la faillite, les mairies pourries à l’os, les PPP (pour payer plus), les médias qui courent après l’audimat au lieu de courir après la vérité, les artistes qui endorment tout le monde en donnant dans le divertissement simpliste au lieu de faire leur travail salissant d’éveilleur de conscience. Cause commune, l’absence d’éthique.
Petite pensée pour René. Il voulait un pays, mais il le voulait propre et honnête. Au pouvoir, il a rapidement tenté de mettre fin au financement obscur des partis politiques. Pour rêver créer un nouveau pays, il faut démontrer que ce pays serait meilleur que celui qui existe. L’indépendance ne se fera QUE si le peuple croit qu’il se libère ainsi de ses oppresseurs. Mais quand l’oppresseur est invisible comme c’est le cas des corrompus qui pillent chaque jour tout ce qu’ils touchent, quand l’oppresseur c’est notre élite politique et économique, la solution ce n’est pas de créer un pays, c’est de le réintégrer, de le réinvestir, de l’habiter, de le reprendre.