L'album Day after tomorrow est, comme attendu, une petite merveille. Toujours le même registre un peu folk, avec des textes qui ont du sens et des guitares toujours aussi
maîtrisées.
En ouverture, God is God plante le décor avec un texte universel. Une foi que l'on retrouve dans Rose of Sharon. Comme Joan Baez l'explique sur scène, avec les années, sa voix
est devenu plus grave. Ce n'est que pour mieux interpréter des textes que l'on ressent comme très personnels.
Scarlet Tide (non rien à voir avec Autant en emporte le vent) aborde un sujet grave, la guerre. On peut ne pas adhérer, mais la simplicité des mots et de l'interprétation font éclater
tous les préjugés. L'émotion de Henry Russell's Last Words ne peut laisser indifférent, pas plus que la douceur de Mary. Pas besoin de partager cette foi religieuse pour que les
frissons vous envahissent.
Que dire sur cet album qui se referme sur Jericho Road, un peu plus rythmé que l'ensemble tout en étant très dépouillé, quasiment a capella ? Simplement qu'il est indispensable à tous
ceux qui n'ont pas encore la chance de connaître Joan Baez. Incontournable. Même s'il ne dispense pas de s'intéresser également à l'intégralité de sa carrière.
PS : Joan Baez fait étape en ce moment en France. Si vous êtes près d'Amiens (ce soir), Rodez, Montpellier, Nantes ou Tours, ne la ratez pas !
Track list
God is God / Rose of Sharon / Scarlet Tide / Day after tomorrow / Henry Russell's last words / I am a wanderer / Mary / Requiem / The lower Road / Jericho Road.