Simon Busser à Prayssac
J’ai rencontré Simon sur un salon convivial cet été, en pleine chaleur. Il avait une barbe de plusieurs mois, au moins, qui tombait sur sa poitrine. Pour vous dire à quel point nous étions loin des ambiances distinguées et feutrées des salons parisiens, simon était tout simplement torse nu ! Le naturel c’est ça. Ca peut surprendre, je le comprend !
Et comme Simon n’est pas du tout cadre commercial dans le civil, il n’a fait aucun autre effort de présentation. Pas de PLV sur son mini stand qui se résumait à un tonneau et un parasol. Donc à part ce grand gaillard campé sur un physique à faire craquer pas mal de consommatrices averties, ces chères femmes amatrices de vins qui nous sauverons tous de la surproduction, seule son unique cuvée trônait et attirait l’oeil.
simon busser et sa jument
Sous ce soleil, le vin était imbuvable et il ne me resta que l’option d’emporter un échantillon chez moi pour le déguster plus tard, au frais. Alors cette cuvée l’originel ouverte il y a une semaine est réellement une découverte. Un fruit incroyable en bouche avec un velouté de tanin assez fin et une belle longueur. Le vin est noir, fidèle au Cahors mais sans aucun marquage de bois, sans lourdeur en alcool. Je le précise pour tous ceux qui pensent, même les professionnels, que la barrique sert à apporter des arômes de vanille et de toast au vin ! car cette cuvée est bien élevée 10 mois en fût de chêne.
Ce vin vous fera comprendre la maîtrise de l’homme sur la conduite de la vigne, que Simon, certainement pas par snobisme ou par mode, travaille avec une très belle jument. Vous reconnaitrez ses bouteilles en suivant cette étiquette :
L'originel - Cahors