Vendredi matin à Nantes, la traditionnelle rencontre entre le conseil général et les directeurs de collèges de l’enseignement catholique ne s’est pas bien déroulée. Les chefs d’établissements protestent contre la suspension des aides à l’investissement.
Le conseil général, qui s’est vu transférer les personnels non enseignants des collèges, a dû augmenter sa participation au fonctionnement des collèges catholiques. Du coup, il veut réduire d’autant sa participation -facultative- aux investissements. En colère, les chefs d’établissements rappellent qu’ils ont besoin de ces enveloppes pour des travaux de mises aux normes. Ils affirment ne pas pouvoir transférer au budget investissements ce qu’ils vont percevoir pour le fonctionnement.
Le conseil général, confronté à une diminution de ses ressources propres et de la participation de l’Etat, estime ne pas pouvoir faire davantage. D’où sa suspension de la ligne de crédit en attendant une hypothétique augmentation de la participation de l’Etat. Les 57 collèges catholiques, où sont scolarisés 26 500 élèves, soit 40 % des collégiens du département de Loire-Atlantique, ont le sentiment de faire les frais d’un bras de fer entre la collectivité et l’Etat.
Source : Ouest France