Le mystère de l’homme est entier il me cache
Le monstre convulsé gueule pleine de sang
Et les plaisirs du monstre et la fumée du sang
Tout ce feu qui pourrit entre des mains infâmes
Ce feu couleur d’espoir qu’on oblige à trahir
Ces larmes ces douleurs qui feront or en barre
Et la confusion terrible des regards
J’ouvre les yeux je vois
La misère est entière
Mais je suis à ma place au milieu de l’horreur
J’oublie le mal j’oublie l’erreur j’oublie la mort
Et comme un regard clair s’ouvrant dans un œil sombre
Le mystère de vie absorbe toute l’ombre.
(Luc Decaunes)