« Les produits de la ruche deviennent une vraie providence et la médecine verte une solution de santé ».
Tous les produits que les abeilles élaborent sont des remèdes d’un grand intérêt thérapeutiques. Le miel, la propolis, la gelée royale, le pollen, la cire et même le venin, vont servir de base à l’apipharmacopée.
L’apithérapie, dont le terme n’est toujours pas dans le dictionnaire, est connue depuis la nuit des temps, mais sa dimension universitaire et scientifique n’est apparue en Europe il y a quelques années. Aujourd’hui déclarée d’intérêt national dans certains pays, elle permet de remplacer valablement 70% de la pharmacopée de première intention. Relativement méconnue chez nous, elle est très appréciée dans les pays plus ouverts aux thérapies naturelles.
Aux Etats-Unis, c’est l’utilisation du venin à travers la « bee venom therapy » qui est très pratiquée. Au Japon, son développement est très encouragé à travers la recherche de l’action de la propolis contre le cancer. En Europe, c’est grâce à la cicatrisation par le miel que l’apithérapie trouve son entrée à l’hôpital.
Pour renforcer et élargir la gamme des « médicaments » naturels de l’apipharmacopée, la combinaison avec des huiles essentielles permet aux produits de la ruche, par la synergie ainsi obtenue, de répondre plus puissamment aux pathologies lourdes. Les études universitaires précliniques et cliniques menées dans différents pays ont montré la puissance de cette thérapeutique. Les aromiels, ainsi nommés, combinaison de miel et de simples, ont montré une efficacité supérieure aux antibiotiques de référence, que ce soit sur la durée du traitement, sur la récidive et sur des états de chronicité. Tout ceci sans effets collatéraux négatifs. Bien au contraire, une stimulation de l’organisme a été constatée en même temps qu’une action contre l’agent pathogène.
Le miel seul déjà, suivant son origine florale a de nombreuses applications thérapeutiques. Il est très facilement utilisé comme cicatrisant que ce soit pour les plaies saines, infectées, ou pour les brûlures. Les études randomisées sur le thème l’ont toujours donné gagnant comparé aux cicatrisant de synthèse ou aux tulles gras.
-
La propolis
Ses propriétés large spectre ont été abondamment étudiées. Certains extraits spécifiques ont des champs d’action très recherchés aujourd’hui contre des pathologies lourdes telles que le cancer.
-
Le pollen
Une ruche en consomme autant que de miel. Il est aussi extrêmement riche en sélénium, en fer et contient de nombreux autres nutriments. Il constitue un complément alimentaire d’un intérêt médical de premier ordre.
-
La gelée royale
La gelée royale a longtemps été présentée comme une panacée universelle car source de longévité et d’une extraordinaire fécondité pour la reine.
Elle n’en reste pas moins une substance dont l’action est stimulante sur le métabolisme intracellulaire, les systèmes cardio-vasculaires, digestifs, immunitaires, endocrinien, nerveux et psychiques.
-
La cire
Néanmoins, elle a ses propres vertus, par exemple, son action très salutaire sur la constipation.
-
Le venin d’abeilles
Le venin d’abeilles est utilisé dans de nombreuses pathologies auto-immunes afin de moduler le système immunitaire. Administrés comme il se doit, ses composants ont une action extrêmement pertinente sur nos défenses naturelles. Son action anti-rhumatismale a depuis Alexandre le Grand en passant par Charlemagne, a été reconnue et utilisée.
Chacun de ces produits pris individuellement, en association, ou en combinaison d’extraits, donne une apipharmacopée très diversifiée et pertinente. Renforcés par les huiles essentielles, les produits de la ruche deviennent une vraie providence et la médecine verte une solution de santé.
Roch Domerego
Source : Apiservices - Api’nature
CD-Rom apithérapie