Une bonne et une mauvaise nouvelle sur le front des OGM ! Le 13 octobre, Dublin a annoncé sa volonté de faire de l’Irlande une « zone sans OGM ». Mais trois jours plus tard, on apprenait que le gouvernement mexicain délivrait pour la première fois deux autorisations de cultiver du maïs transgénique à titre expérimental.
Greenpeace dénonce vivement cette décision du gouvernement mexicain. Elle est d’autant plus inquiétante que le Mexique est l’un des principaux pays producteurs de maïs (et le premier de maïs blanc). Il est donc impératif de préserver ces cultures de maïs de la contamination génétique. Or, Greenpeace a prouvé que cette contamination entre filières OGM et filières non OGM était inévitable. La décision du gouvernement mexicain est donc une très mauvaise nouvelle. Le choix des entreprises et des emplacements de ces cultures expérimentales n’est pas encore connu, mais Greenpeace contestera cette décision devant la justice mexicaine.
Greenpeace félicite par contre le gouvernement irlandais pour avoir annoncé l’interdiction de toute culture d’OGM sur son territoire. Dublin va également mettre en place un étiquetage « animaux nourris sans utilisation d’OGM ». Cet étiquetage fonctionnera sur la base du volontariat. Il permettra aux consommateurs de savoir si les produits alimentaires qu’ils achètent sont issus ou non d’animaux nourris aux OGM. C’est en effet par ce biais que les OGM arrivent dans nos assiettes, puisque 80% des animaux d’élevage sont nourris avec des OGM.
En France, la mention « Animaux nourris sans utilisation d’OGM » devrait bien bientôt être apposée sur la viande, les œufs, les poissons, etc. issus de filières excluant l’alimentation à base d’OGM. Un décret sur le sujet devrait bientôt être pris.