De fait, tout produit testé par un blogueur, qui aurait été gracieusement envoyé par une société et s'accompagnerait d'un paiement, même en nature, devait être signalé comme tel, afin que le consommateur de passage soit bien averti.
De fait, une amende de 11.000 $ était risquée si l'on était pris la main dans le pot de miel, en cas d'infraction. Mais Mary a bien opéré la distinction entre testeurs indépendants et blogueurs rattachés à une société X ou Y, qui ne feraient que prendre part à un programme marketing. On espère donc du côté de la FTC que cette précision apportée, cela apaisera un peu les craintes.
Donc en somme : si vous bossez directement pour une société dans le contexte d'une valorisation de produit, il faudra le dire. Dans le cas contraire, aucune raison de vous signaler. Cependant, la FTC s'attend à ce que cette précision soit clairement visible et affichée sur le site en question. Aussi, pas de souci : un blogueur américain qui reçoit un livre pour le chroniquer n'aura pas de questions à se poser. À moins qu'un chèque ne soit glissé dans le livre en guise de marque-page...
On pourrait également se pencher un peu plus du côté des programmes d'affiliation proposés par les cybermarchands, qui posent de légers problèmes éthiques, notamment quand on en retrouve sur des sites de bibliothèques aux États-Unis.