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Pour la FTC, pas question de patrouiller dans la blogosphère

Par Actualitté
Voilà quelques jours, la commission américaine sur le commerce (FTC) avait annoncé son intention de clarifier les relations qui existent entre les personnes tenant un blog et les sociétés avec lesquelles elles peuvent travailler, stipulant bien que désormais, en cas de publicité dissimulée ou abusive, on allait sévir.
De fait, tout produit testé par un blogueur, qui aurait été gracieusement envoyé par une société et s'accompagnerait d'un paiement, même en nature, devait être signalé comme tel, afin que le consommateur de passage soit bien averti.
Pour la FTC, pas question de patrouiller dans la blogosphèreCette même FTC qui vient de se montrer un peu moins inflexible qu'il n'y paraissait dans sa première communication, en révélant qu'elle n'avait « aucune intention de patrouiller à travers la blogosphère », pour s'assurer de la régularité des usages. Mary Engle, porte-parole assure également que les blogueurs n'ont pas à s'inquiéter de règles qui n'ont pas valeur de lois.
De fait, une amende de 11.000 $ était risquée si l'on était pris la main dans le pot de miel, en cas d'infraction. Mais Mary a bien opéré la distinction entre testeurs indépendants et blogueurs rattachés à une société X ou Y, qui ne feraient que prendre part à un programme marketing. On espère donc du côté de la FTC que cette précision apportée, cela apaisera un peu les craintes.
Donc en somme : si vous bossez directement pour une société dans le contexte d'une valorisation de produit, il faudra le dire. Dans le cas contraire, aucune raison de vous signaler. Cependant, la FTC s'attend à ce que cette précision soit clairement visible et affichée sur le site en question. Aussi, pas de souci : un blogueur américain qui reçoit un livre pour le chroniquer n'aura pas de questions à se poser. À moins qu'un chèque ne soit glissé dans le livre en guise de marque-page...
On pourrait également se pencher un peu plus du côté des programmes d'affiliation proposés par les cybermarchands, qui posent de légers problèmes éthiques, notamment quand on en retrouve sur des sites de bibliothèques aux États-Unis.

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