Blocages psychologiques

J’avais oublié comment c’était. En fait, j’avais oublié qu’ils existaient. Ces hommes qui n’aiment pas les enfants. Ceux qui croient que le célibat est un état à part du monoparentalisme.

Un rockabilly sexy qui m’écrit une jolie phrase supposée me convaincre de faire abstraction de ses poumons noircis. En ne comptabilisant pas plus d’une erreur par mot, j’ai retrouvé 10 fautes d’ortographes pour 29 mots et on me dit que je regarde les gens de haut.

Les simplistes adeptes de simplicité qu’elle soit volontaire ou obligée. Ceux qui se vantent de leur talent en massothérapie. Ah! S’ils savaient…

Les prénoms qui éteignent tout ce qui ce serait enflammé en moi. Steeve. Stéphane. René. Ça sonne Rive-Sud et j’ai peur de les voir surgir avec une civic rouge à ma porte d’entrée. Alors quand le grand Français m’a annoncé : « Tu as le même prénom que ma mère! », j’ai vite compris.

Je m’emmerde, vraiment. Je tente de m’amuser, mais je ne prends pas mon pied comme je le souhaiterais, je n’ai pas de plaisir à rejeter tous ces gens pour des détails qui sembleraient futiles, mais qui pourraient réellement m’empêcher d’avancer ne serait-ce que dans leur chambre à coucher.

Je vous assure. Je fais des efforts. J’envoie des sourires et je provoque les échanges d’informations. Au marché. Dans les transports trop communs. Mais il y a quelque chose de démoralisant dans l’augmentation du nombre qui me laisse froide. Je ne trouve pas. Il n’y a personne qui m’enchante. Et là, je m’impatiente.