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Etonnant. L'autre jour, je lisais une interview de Mickael Furnon. Le gars du groupe de rock Mickey 3D.L'article était intéressant en ce qu'il questionnait le gaillard sur le mal qu'il faisait à la ville de Montluçon. La réponse à la question "Mais qu'est-ce que vous avez contre Montluçon" est ceci dit succulente. Mais rien du tout, répond le Mickael. Je cherchais un cadre à une histoire d’amour glauque. J’aurais pu prendre Tulle ou Guéret, mais Montluçon me permet une pirouette à la fin de la chanson : je cite Montbrison, ma ville, où le personnage rentre.Sourire ;-)Evidemment, le parallèle avec Vesoul et Jacques Brel, d'ailleurs évoqué dans l'article, est tentant. Et là, surprise, dans un Monde, je tombe sur un article intitulé T'as voulu voir Vierzon, et on a vu un psy. Le reportage ? Dans un lycée. Cinquante jeunes participaient à une séance... de thérapie collective. Pour exorciser la mauvaise réputation supposée de la cité. Depuis 1968. Année de la création de la chanson du grand Jacques. Ville rouge, ville morte, ville où il n'ya rien à faire sinon aller au bistrot et regarder les voitures qui passent... Les ados n'y vont pas de main morte. Mais point de référence à Brel. Qui serait refoulée du coup dans l'inconscient collectif. Ca reste une insulte, ici, la chanson, témoigne un prof. Pour le coup presque jaloux de... Vesoul. Pas mieux traitée, la ville a rebondi sur le truc et organisé un festival de chanson. Où l'on apprend pour finir qu'un blog appelé Vierzoul pourrait servir de prélude à la création d'une association. Réunissant les villes chantées par Brel. Finalement.