Elle a pour objectif de faire reconnaître par la justice, une « faute inexcusable » de la part du constructeur automobile, celle d’avoir contribué au suicide de son mari. Pour cette femme, c’est « l’organisation de l’entreprise qui est coupable et criminelle ».
Des qualificatifs durs pour une réalité qui l’est tout autant. Elle témoigne de la désespérance de son mari confronté de la part de sa hiérarchie à des cadences toujours plus fortes, des exigences toujours plus grandes et enfin l’annonce d’une mutation en Roumanie qu’il n’a pas supporté. Pour cette veuve « il est insupportable que des impératifs financiers conduisent des managers à détruire des hommes ». « On ne peut pas broyer des gens pour des bénéfices » ajoute-t-elle.
Un discours qui fait malheureusement écho dans beaucoup d’autres entreprises, selon une récente étude 44% des français disent éprouver un stress important ou très important dans leur activité professionnelle.
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