19 Octobre 2009, Zénith de Paris : Je lance le coup d’envoi de ma saison 2009/2010 de concerts.
Après 3 mois d’attente avec mon billet au dessus de l’armoire, c’est accompagnée de mon acolyte Margaux que je me retrouve enfin devant les fameuses barrières qui me séparent de la scène.
© Rod – Le HibOO
Première partie – Chairlift
Accueil plutôt mou de la part du public. Mais tout le monde s’est quand même empressé de lever les bras lorsqu’ils ont entamé le fameux Bruises. Les membres du groupe étaient vraiment à fond, entre le guitariste qui s’allonge (et en jouant évidemment) en plein titre et la chanteuse qui était carrément possédée par le rythme de son clavier. Une prestation que j’ai trouvé assez décevante, parasitée par des problèmes techniques, mais j’ai quand même retrouvé ce qui m’avait plu dans leur album Does You Inspire You que je vous conseille d’écouter d’ailleurs.
Maintenant entrons dans le vif du sujet.
(( PHOENIX – PHOENIX – PHOENIX – PHOENIX..))
Malgré les 20 premières minutes à me faire frotter le dos par le 95C d’une fan hystérique, j’ai trouvé ce concert tout simplement MAGIQUE. Après un showcase FNAC où je découvrais l’ excellentissime album Wolfgang Amadeus Phoenix suivi du mini-concert organisé au studio SFR dont je suis ressortie le sourire aux lèvres, il était donc naturel que je me retrouve au Zénith.
Et quelle prestation !!
Le groupe a vraiment su montrer tout le plaisir qu’ils avaient à être sur cette scène. De Lisztomania à 1901 pour le finale en passant par Napoleon Says, ils n’ont offert une autre dimension à toutes leurs chansons que l’on ne peut retrouver dans son casque (cf. la superbe version rock de If I Ever Feel Better).
Je ne vous ferais pas une chronique intégrale, chanson par chanson, sur ce pur moment de bonheur musical car je ne saurais être objective et surtout je préfère profiter à fond de ce live que d’analyser la setlist.
Je relèverais les moments forts de ce concert, ceux qui m’ont particulièrement scotchés.
Funky Square Dance : Version courte de l’interlude. Une sorte de mashup de Love Like A Sunset et If I Ever Feel Better. La salle était electrisé par les riffs de guitare et la voix de Thomas qui survolait cette instrumentale à tomber par terre. Cette chanson est en passe de devenir ( si ce n’est déjà fait ) l’une de mes chansons préférées de la discographie de Phoenix.
1901 : Le grand final. Thomas atterrit dans les gradins, entonne un “Fallin, fallin, fallin, fallin”, et termine tant bien que mal dans la fosse aux lions à trois mètres de moi. Juste dingue. Cette chanson que tout le monde attendait avec impatience est à la hauteur de mes espérances. Je suis totalement conquise.
Je garde bien évidemment le meilleur pour la fin. Inoubliable. Magnifique. Le moment qui a électrisé toute une salle.
L’APOTHEOSE!
Love Like A Sunset Part 1 & 2 : Un grand moment de musique. 10 TROP COURTES minutes où j’ai pris conscience de toute la hauteur de leur talent. Un grand bravo à Branco et Christian ( mon idole!) qui nous ont offert un dialogue guitaristique d’une simplicité déconcertante mais d’une puissance monumentale. J’en étais bouche bée. J’ajouterais un magnifique jeu de lumières qui a mis en beauté cet instant parfait.
IMAGES!
Grand merci à cette fan qui nous permet de revivre encore et encore cet instant magique.
Après ça comment vous voulez que je puisse d’endormir tranquillement?
En somme, un spectacle qui m’a carrément époustouflé, autant par sa prestation musicale que par la lumière qui a su mettre en valeur ce grand groupe qu’est Phoenix.
Aujourd’hui, j’ai tout simplement envie de dire :
J’Y ETAIS!