Le coprin chevelu ou coprinus comatus est un champignon très intéressant dans la mesure où, si l’on est attentif, on ne peut le confondre avec aucune espèce dangereuse et surtout, parce que son goût est délicieux.
Il pousse en groupes au bord des chemins, dans les décombres, de préférence dans les sols humides et riches en matières organiques.
Lorsqu’il sort de terre, il ressemble à un oeuf très allongé dont le sommet est « chauve » et se teinte un peu de brun. Le reste de ce chapeau cylindrique blanc est pelucheux avec des mèches redressées, d’où le qualificatif chevelu.Après s’être dégagé du sol, sa base commence à s’ouvrir et il prend peu à peu le forme d’une cloche.
Cette base brunit rapidement, sa bordure se retourne vers l’extérieur, noircit et devient déliquescente.
Les lamelles sont libres, minces, fragiles et blanches au début ; elles deviennent ensuite roses, brunes et enfin noires.
Le pied, facilement séparable, est creux et renflé à la base ; il porte un anneau étroit et mobile qui tombe au sol.
La chair de ce champignon à croissance rapide et qui peut atteindre une taille importante (20 à 33 cm), est blanche puis rosée, son odeur et sa saveur sont agréables.
Pour pouvoir apprécier ce coprin à sa juste valeur, il faut le cueillir jeune (encore fermé), le transporter délicatement et le consommer aussitôt.
Le coprinus ovatus, une espèce très voisine est également comestible, son pied est nettement plus court, son chapeau ovale et des lamelles qui restent longtemps blanches.Par contre, d’autres espèces de coprin sont sans intérêt alimentaire voire dangereuses comme le coprin noir d’encre (coprinus atramentarius), de petite taille et au chapeau peu ouvert, à sillons radiaux, gris-brun, légèrement violacé.
C’est un champignon commun que l’on trouve d’avril jusqu’à parfois fin décembre, parfois en grandes troupes, dans les endroits herbeux, aérés, parcs, jardins, généralement hors des bois, ce qui n’exclut pas de petites incartades.
Comestibilité : très bon comestible quand il est jeune, c’est un champignon hélas méconnu.
Les conséquences de sa consommation sont fortement aggravées par l’absorption d’alcool.
Se cuisine en omelette, ou tout simplement poêlé au beurre, avec de l’aïl et du persil en accompagnement de viandes.
Source : Saisons vives
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