(oui moi aussi je cause anglais).
Via le blog de CSP, voilà que je tombe sur la bouse infâme qu’est le texte de Didier Lestrade sur Mickaël Jackson.
Au passage je me fous complètement de Jackson ; je ne suis pas là pour assurer sa défense.
Pour Lestrade, Jackon est “une folle” : “c’est que Michael Jackson est une autre folle qui n’aura jamais fait son come out”. Christophe Willem aussi. Pourquoi ? “C’est tellement gros sur ton visage !“
Et oui, faut-il le rappeler, l’homosexualité ca se voit. Quand on n’est pas dans le stéréotype du mâle, on est pédé que voulez vous. Et comme c’est un militant gay qui nous le dit, on peut le croire. Willem et Jackson ont des voix aigües, ne rechignent pas à jouer avec le genre, c’est forcément des folles, ça madame.
Mais Lestrade ne s’arrête pas là. Dans une envolée lyrique, voilà qu’il nous dit “Pour moi, l’homosexualité de MJ ne fait pas de doute et ces centaines de millions de fans ont voulu absolument écarter cet aspect de leurs pensées au moment où ils étaient si occupés à célébrer son souvenir. D’un point de vue militant gay, c’est quand même un des rares moments de la culture moderne de masse : un homosexuel, ayant entériné depuis longtemps l’amalgame si redouté (homosexualité et pédophilie, eeeeeeeek!)“.
Ce genre de propos me fait penser à ceux qui disent que les immigrés commettant des crimes et délits font monter le racisme. En clair, le crime en excuserait un autre. J’ai le droit d’être homophobe puisqu’un homosexuel se serait rendu coupable de faits pédocriminels.
Qui, sur un texte sur Dutroux, sur Fourniret, bref sur tous les hétéros violant des gamins, oserait faire un texte parlant de leur hétérosexualité ? En parler, mélanger les deux, c’est juste entériner l’idée qu’il y a un lien entre homosexualité et pédocriminalité. Et c’est ce que fait Lestrade.