Beaucoup de formations ou stages glorifient le changement. Il faut changer, prendre le taureau par les cornes, assumer, évoluer... en faisant fi des peurs et résistances. Pourtant je sais par expérience que ces deux dernières sont de solides freins qui rendent parfois impossible le moindre petit pas. Est-on nul(le) si on ne change pas ?
Je pense plutôt que chacun a besoin de son temps pour évoluer. Tout le monde ne peut pas changer, tout de suite. Certains pas sont plus lents. Ca n'est pas pour autant que l'on doit ruminer l'impression de stagner. Pour ne pas subir, on peut passer par une phase d'attente - nécessaire pour repartir- dans laquelle l'acceptation peut être un moteur positif. J'accepte la situation, je la fige, je tente de l'aboder sans jugements, en attendant de pouvoir repartir. Dès lors on redémarre plus fort, et plus sur(e) de soi, le moment venu.
La sophrologie - en particulier grace à la visualisation- permet de vivre ce temps d'acceptation de manière constructive, afin de retrouver un peu d'apaisement, jusqu'à la prochaine étape.