30.09.2009
AVENIR de la FRANCE monsieur FILLON
La prévision de budget de la FRANCE pour 2010 vient d'être porté à la connaissance de tous. 30 milliards d'euros de déficit de la sécurité sociale en 2010 mais déjà 45 milliards prévisibles sur le budget de 2011. Une reprise financée par l'impôt qui pourrait se situer à 0,75% (souhaités) soit sur environ moins de 2000 milliards d'euros que représente notre PIB près de 15 à 16 milliards d'euros à mettre en perspective avec les 150 milliards de déficit inévitables de 2010. 2010 verra sans doute pour la première fois le coût de nos emprunts supérieur à l'ensemble des impôts collectés sur le revenu, c'est à dire que d'année en année la spirale deviendra irrécupérable. Une croissance molle (même souhaitée) qui ne créera moins d'emplois que tous ceux qui seront détruits. (pertes prévisibles d'au moins un million d'emplois privés comme en 2009 sur les 16,5 millions seulement que comptait encore la FRANCE en 2007) Un déficit commercial qui dépassera sans doute tous nos records précédents (ils sont battus chaque année) soit plus de 80 milliards de perte. Or le gouvernement qui percevra par construction (faillite de dizaines de milliers d' entreprises) moins de ressources, ne pourra en aucun cas diminuer ses dépenses de fonctionnement mais devra les augmenter pour faire face à la crise sociale. (paiement des allocations des chômeurs plus longtemps à un taux plus élevé) de même quau plan de relance qui necessitera encore plus de 30 à 50 milliards d'euros. Si l'état ne peut percevoir plus d'impôts, le bouclier fiscal s'il était modulé donnerait satisfaction au Ps mais ne rapporterait rien de tangible tout au plus quelques milliards seulement, avec le risque inévitable de voir partir à l'étranger des dizaines de milliers de chefs d'entreprises qui seuls donnent des emplois aux salariés. Si l'état ne peut diminuer ses dépenses de fonctionnement sans créer les conditions d'une révolte sociale inévitable, il ne reste qu'une seule piste, celle qui conditionnera l'avenir: préparer le PAYS à créer les entreprises de demain, celles qui ne pourront délocaliser nos emplois, celles qui atteindront la taille critique pour affronter l'export et surtout celles qui commercialiseront des produits protégés par des brevets internationaux afin d'interdire toute concurrence. Cet objectif devra demain devenir la politique de notre gouvernement et plus encore du PAYS. rappel d'une note publiée le:29.06.2009
ADAPTER le pays:
Comment avec au moins 100 à 150 milliards d'euros
Quel investissement industriel demain pour la FRANCE?
l'idée de lever un emprunt d'état pour adapter l'économie FRANCAISE à la sortie de crise est en soi excellente sous réserve que l'intégralité des fonds levés soient réellement destinés au but initial. l'investissement privé au sein de nos PME qui au passage représente 99% du tissus de l'ensemble des sociétés FRANÇAISES n'est que de 0,2% selon l'OCDE. Le budget de 2010 verra le montant du remboursement de la dette atteindre 54 milliards d'euros c'est à dire plus que le montant actuel de l'impôt sur le revenu. Avec un déficit structurel de nos comptes publics de plus de 3,5 point de PIB, ce déficit ne )peut qu'excéder 7 à 8 Points au cours des prochaines années. Avec un dérapage de l'inflation les montants de remboursement de la dette accumulée depuis 1981 augmenterait plaçant ainsi l'état dans l'incapacité de faire face à ses nouvelles dépenses. La solution de bon sens s'impose, soit une diminution très importante de nos dépenses soit une augmentation tout aussi importante de nos cotisations en tout genre. Or ces deux possibilités sont impossibles à mettre en oeuvre en FRANCE aujour'hui. L'augmentation des impôts est irréaliste avec 54% de prélèvements actuels. La baisse des dépenses de l'état ne peut concerner que la suppression massive d'au moins deux millions d'emplois de fonctionnaires . or compte tenu de la situation présente, ceci est impossible sans risquer la révolution. Que reste t il? Créer les conditions pour permettre à de nouvelles entreprises de se développer très rapidement et ainsi par des brevets internationaux protéger pendant au moins 10 ans les nouveaux produits et donc les emplois qui seront ainsi créés. Cette politique si elle est enfin mise en oeuvre en FRANCE devrait à l'horizon de 10 à 15 ans créer plus de 8 à 10 millions de nouveaux emplois dans le privé et prioritairement dans les PME. Création qui devra alors autoriser la réforme de l'état non pas en supprimant des postes mais essentiellement par manque de candidats Politique d'accompagnement de nos PME crédible à la condition sine qua non d'une véritable politique d'accompagnement à l'export quand on sait qu'un milliard d'euros génére 15 000 nouveaux emplois. Pour réaliser cette politique audacieuse, l'état devra accompagner 10 000 PME innovantes par an. Soit près de 8 à 10 milliards d'euros. cet accompagnement devra impérativement se poursuivre au moins 5 à 6 ans, le temps d'affiner les brevets et surtout de protéger les produits innovants ce qui impose deux ou trois ans et souvent plus de deux à trois millions d'euros. le retour sur investissement de l'état pourrait alors se mesurer de deux manières. Après 5 ans création de 10 emplois par an pour la majorité de ces entreprises dont certaines devraient atteindre la taille de plus de 500 salariés après 10 ans d'existence. L'état ou la région ou le département devraient prendre une participation sur les actifs de ces entreprises afin de disposer dans 5 à 10 ans des fonds de roulement pour accompagner sous enveloppe les nouvelles entreprises qu'il sera toujours nécessaire d'accompagner afin de s'adapter aux évolutions technologiques. Les coûts seront énormes, car avec 10 000 entreprises par an, après seulement 5 ans et 50 000 entreprises dans le dispositif, 100 à 150 milliards auront été nécessaires. à partir de la 6° année, les création d'emplois devraient être de 50 à 70 000, et augmenter de 50 à 100 000 les années qui suivront pour atteindre des volumes de plus de 600 000 par an à partir de la dixième année. (50 salariés par PME au moins) Les coûts d'accompagnement d'une PME innovante peuvent se décliner de la manière suivante. 5 cadres pendant 5 ans sans aucune entrée financière, soit avec 3000€ mensuels (6000 chargés) ,0,5 millions de salaires par an. sur 6 ans 3 millions d'euros et 3 millions d'euros de dépose de brevets. création à partir de la 6° année de 10 emplois par an pendant 10 ans. retour sur investissements financiers à partir de la 8° année ce qui permettra d'accompagner une nouvelle PME dès la 10° année. (impôts et participation au capital 25 à 30%)