PLFSS 2010 - Revue de web du 15 octobre 2010

Publié le 15 octobre 2009 par Toutemasante

Cette semaine, le PLFSS adopté en Conseil des ministres, rapprochement de certains tarifs des hôpitaux publics et des cliniques (gain espéré : 150 millions d’euros), hausse du prix du tabac, taux de remboursement des médicaments à 15%…

Convergence tarifaire des actes hospitaliers : “Osons le tarif unique pour sauver la Sécu” - Fédération de l’Hospitalisation Privée
Le projet ne satisfait pas entièrement les cliniques. Si le président de la FHP admet que “sur le principe nous sommes entendus”, il dénonce la méthode : “on demande un effort important au secteur public, mais sur un nombre d’actes très limité. A ce rythme, il faudrait cent ans pour harmoniser les tarifs !”.
Voir le communiqué de la FHP

Convergence tarifaire des actes hospitaliers : “Un pas dans la mauvaise direction” - Fédération Hospitalière de France
Réagissant au projet de rapprochement des tarifs hospitaliers, la FHF dénonce “une annonce effectuée sans concertation et sans aucune évaluation transparente des contraintes assumées par l’hospitalisation publique”.
Voir le communiqué de la FHF

Copé ne souhaite pas que la hausse du prix du tabac dépasse 6% - La Tribune
Yves Bur, le rapporteur UMP du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2010, souhaitait la semaine dernière proposer aux députés de voter une hausse de 10% du prix des cigarettes “si le gouvernement n’impose pas” cette augmentation. Le président du groupe UMP à l’Assemblée nationale, Jean-François Copé, a estimé en réaction qu’il ne fallait pas augmenter le prix des cigarettes de plus de 6%, notamment pour tenir compte de la situation des buralistes.
Voir l’article

La Mutualité désapprouve l’instauration pérenne d’un niveau de remboursement des médicaments à 15% - Mutualité française
Une des mesures d’économie du PLFSS vise le remboursement d’une centaine de médicaments au service médical rendu (SMR) jugé faible ou insuffisant, leur taux de prise en charge passerait de 35% à 15%. La Mutualité française s’oppose à l’instauration pérenne de ce nouveau taux de remboursement des médicaments à 15%. Elle estime que ce nouveau taux n’a aucun sens : “si un médicament est jugé efficace scientifiquement, il doit être remboursé ; si ce n’est pas le cas, il n’y a pas de raison qu’il soit pris en charge par la solidarité nationale.”
Voir le communiqué