Si la Foire de Francfort a été marquée ou plutôt conclue par des commentaires fermes de Rebiya Kadeer, dissidente ouighoure, sur l'invitation de la Chine, cette présence aura au moins servi à éveiller le public au charme de la littérature présentée et de sa tradition littéraire.
Plus de 1300 livres chinois ont été sollicités par des éditeurs étrangers, précise un représentant de la délégation chinoise, quant les éditeurs du pays auraient acheté les droits de 883 titres.
Parmi les ouvrages choisis par le reste du monde, nombre évoquent la culture, le développement scientifique, ou encore, signale-t-on, un roman de l'auteur tibétain populaire Alai, racontant l'aventure du Roi Gesar.
Entre 1980 et 2008, l'industrie chinoise a connu une très forte croissance dans le secteur de l'édition, avec 10.000 titres parus, contre 275.000 l'an passé. Et pas moins de sept milliards d'exemplaires vendus.
De même, les importations de livres ont augmenté elles aussi. « Nous avons besoin de disposer de plus de livres choisis selon les angles de lecture des étrangers », explique un représentant de Huang Youyi, groupe d'édition. Si l'on estime que depuis trois ans, un message passe réellement ente les éditeurs étrangers et la Chine, la Foire aura été l'occasion d'un impact plus fort.