Magazine Conseils
Ben Bernanke a suggéré une réduction du déficit budgétaire américain. Son allocution, tenue lors d’une conférence de la Réserve Fédérale américaine, avait pour objectif d’inciter les gouvernements du G20 de réduire les déséquilibres internationaux.
« À l'heure du rétablissement économique international, le "moyen le plus efficace" aux États-Unis d'augmenter les économies est d'établir "une trajectoire fiscale durable", soutenue par l'engagement de "réduire de façon importante les déficits fédéraux" dans le temps, a déclaré M. Bernanke, sans proposer de moyens d'action.
Quant aux pays ayant un excédent commercial comme la Chine et la plupart des économies asiatiques, ils doivent moins compter sur la croissance tirée par les exportations et leurs consommateurs doivent consommer plus, a jugé le président de la Fed. »
The Associated Press
Est-ce que l’administration Obama peut se permettre, à ce stade-ci, de couper dans ses dépenses sans mettre en péril les efforts pour stimuler la relance de l’économie américaine? Monsieur Bernanke a-t-il réellement une si grande influence qu’il peut se permettre de suggérer aux autres pays comment gérer leurs économies respectives? Au moins, son message est clair pour le reste de la planète; ne vous fiez pas à la consommation américaine comme moteur des économies du reste du monde. Nous n’en avons pas les moyens en ce moment!
Il n’en demeure pas moins que l’ampleur du déficit américain (maintenant de 1420 milliards $ US au 30 septembre 2009) donne le vertige à plus d’un. Avec un tel fardeau, l’économie américaine ne se pourra certainement se reconstruire rapidement...