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Le reportage ci-dessus est paru sur le site Rueil TV, une télévision municipale de la ville de Rueil Malmaison.
Nous voudrions revenir sur le reportage d’ouverture de ce dossier consacré au bio, tourné à l’occasion de l’introduction du bio dans les cantines scolaires de la ville. Ce reportage se veut informatif sur les différences entre agriculture biologique et agriculture dite “traditionnelle”.
Ce qui est gênant dans le reportage c’est qu’il compare les 2 modes d’agriculture comme si on comparait un moteur à essence avec un moteur diesel par exemple: l’un a plus de reprise et l’autre consomme moins. Mais globalement les 2 moteurs font à peu près le boulot. Il n’y a pas de raison de privilégier l’un plutôt que l’autre. C’est au consommateur de décider.
Or il ne s’agit pas de cela entre l’agriculture biologique et l’agriculture intensive. Le problème n’est d’ailleurs pas un problème de qualité au sens strict. Un agriculteur intensif fait un produit de qualité, traçable, conforme aux normes. Le problème vient que l’on ne va pas jusqu’au bout du raisonnement.
Après tout si l’agriculture biologique respecte plus l’environnement n’est-elle pas PREFERABLE à l’agriculture intensive qui NE LE respecte pas ou qui le respecte moins?
D’autre part un même constructeur peut vendre des moteurs diesel ET des moteurs à essence. Un agriculteur doit choisir: agriculture biologique ou agriculture intensive. C’est soit l’une, soit l’autre. Elles sont exclusives l’une de l’autre. Il n’y a donc pas de choix possible.
C’est cela qu’il faut dire si l’on veut vraiment comparer les 2 modes de production agricole. ET alors seulement on comprendra pourquoi on fait tous ces efforts pour développer l’agriculture biologique au détriment de l’agriculture intensive.