BHV NE DOIT PLUS ÊTRE UN OBSTACLE POUR PHILIPPE MOUREAUX !
Bien placé pour en parler, tu parles... Philippe MOUREAUX : "Oui, on scindera un jour BHV" !
D'après les affirmations de Philippe Moureaux (PS) dans Le Soir de ce lundi sur la scission de l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde (BHV), un dossier à composante exclusivement électoraliste, repose sur une tentative d'exclure une fois pour toute le FDF provocateur des prochaines batailles électorales dans le cas de la non nomination des trois bourgmestres de la périphérie qui serait une défaite décisive et sans appel de ses électeurs.
Le PS se verrait bien reconduire un prochain gouvernement avec le MR une fois la crise passée, en position de mal du parti en interne avec le leadership Reynders contesté, mais aussi avec le FDF (un deuxième parti au sein du MR qui pose un problème de concurrence), à coup sûr avec le nouveau parti de la droite populaire de Modrikamen qui pourrait très vite changer la cartographie politique de la partie francophone du pays dès son lancement en novembre prochain .
D'où avec le CD&V du Premier-ministre Herman Van Rompuy qui vient de tirer le gouvernement provisoirement de l'impasse budgétaire ( tant qu'à faire sans la N-VA de Bart De Wever, empêchant le refinancement de Bruxelles), la recherche de concessions et de garanties futures accordées par la Flandre et le côté francophone pour exclure les partis extrêmes, mangeurs de voix, compromettant pour l'avenir du « traditionnel PS bruxellois » de Philippe Moureaux, mais combien d'années restera-t-il encore sur l'avant-scène politique juste bon à ravager Bruxelles... ?
Par voie détournée, le socialiste Philippe Moureaux, renforcé par les déclarations du ministre-président de la Région wallonne et de la Communauté française, Rudy Demotte, ose en appeler à la sagesse de Karl-Heinz Lambertz (SP, socialiste) de la Communauté germanophone (très courtisé également par le ministre-président flamand Kris Peeters et le Vlaams Belang) en mettant à profit un nouveau délai aux contraintes PS-FDF-MR d'élargir Bruxelles, qu'elle pourrait obtenir par le déclenchement d'un nouveau conflit d'intérêts à l'encontre de la Flandre (une proposition de loi flamande sur la scission unilatérale de l'arrondissement devrait arriver à la Chambre, elle en a le droit à moins d'une quatrième procédure de conflit d'intérêts, de sonnette d'alarme... ), faire supporter sa dette bruxelloise au Brabant flamand (par le niveau des entités fédérées) et favoriser l'intégration au travail de son immigration démesurée qu'elle a contractée ses dernières décennies par l'argent du fédéral et de la sécurité sociale des travailleurs du pays, agrandir Bruxelles pour répartir les charges sociales de la pauvreté et de l'assistanat bruxellois sur le compte des différents pouvoirs fédéral et régional mais surtout flamand pour la Région bruxelloise (la future fédération Wallonie-Bruxelles n'a pas la capacité budgétaire d'absorber cette bombe sociale à retardement), Philippe Moureaux et Charles Picqué étant les grands spécialistes et contributeurs socialistes en cette matière.
Il y aura des concessions à la Flandre pour l'acceptation de la scission de BHV par les francophones à condition que la Flande intervienne dans le déficit budgétaire de la Région bruxelloise et de l'expansion de son poids démographique des allochtones redirigés vers la périphérie moyennant un "Wooncode" approprié et de circonstance, l'assimilation d'une société multiculturelle devant s'élargir en Flandre et il faut que cela marche à tout prix avant la présidence belge à l'Europe en 2010 !
Pour Philippe Moureaux (PS) « il y aura une scission de BHV », quoi de plus étonnant que cette déclaration hors contexte d'un Vice-président du parti socialiste bruxellois et bourgmestre d'une commune en difficulté communautaire (le surnombre des habitants musulmans de sa commune qu'il ne contrôle plus) taxé d'anti-juifs dernièrement, ce qui atteste de son peu d'objectivité dans les questions communautaires, mais pas avec les flamands avec lesquels il serait de nature à un compromis pour servir les intérêts de son parti, en s'inscrivant à contre-courant de la récente volonté du FDF d'Olivier Maingain de ratisser plus large que ces sempiternelles communes périphériques à facilités en débordant maintenant vers la Wallonie, cela dérange naturellement l'électorat du MR, mais aussi celui du PS déjà en partage de pouvoir avec les gauches réunies CDH et ECOLO (sauf au Fédéral dans l'opposition).
Philippe Moureaux a redessiné complètement la carte politique de Bruxelles au travers de son parti socialiste en faveur d'élus nombreux d'origine immigrée (+50% des députés bruxellois PS), souhaiterait précipiter en urgence les négociations de la problématique de BHV en vue de faire perdre le terrain électoral du FDF, l'affaiblir en démontrant que ce parti n'a que pour seules ambitions, l'entretien de son fond de commerce sur le conflit linguistique et sur sa minorité francophone dans les communes à facilités de Flandre.
L'idée de Moureaux étant de conforter la position du parti socialiste à Bruxelles, manger des voix au FDF pour renforcer sa stratégie d'accroître le nombre d'élus d'origine magrébine sur la Région bruxelloise, le combat des prochaines élections communales de 2012, les fédérales de 2011, sera rude entre PS et CDH dont le fond de commerce, quant à lui, repose sur l'électorat allochtone de composante arabo-maghrébine et musulmane exclusivement ; prendre Bruxelles aux bruxellois autochtone, c'est bien plus grave que cette "guéguerre" communautaire francophone et flamande de longue date que l'on pense voir aboutir un jour...
Les partis francophones et flamands lorsqu'ils n'ont plus rien à se mettre sous la dent, en reviennent irrémédiablement à ce bon lobbying électoraliste de BHV, ce n'est qu'une question électoraliste à trancher parce qu'un certain FDF n'a pas assez de son réservoir électoral sur Bruxelles, la donne est changée aujourd'hui avec un MR qui est relégué dans l'opposition à Bruxelles et en Wallonie, toutes les avancées politiques en recherche de voix sont bonne à prendre y compris de jouer avec le feu communautaire.
Que ce soit dans quatre mois ou d'ici l'été 2010, le clash entre Néerlandophones et Francophones aura bien lieu si les négociations se poursuivent de la sorte, à moins d'une révolution dans la conduite du pays avec la création d'une circonscription fédérale unique abolissant le trop plein de pouvoir communautaire aux entités fédérées et son déchirement perpétuel.
Ce qui ramènerait la stabilité linguistique ou paix communautaire du pays, il y a 367.000 francophones (5,9% de la population) installés en Flandre sur 6.161.000 Flamands et la cohabitation se passe remarquablement bien, pourquoi pas alors la scission de BHV qui ne correspond pas à la réalité de cohabitation du moment ; la minorité francophone est respectée car 83,1% des francophones habitant en Flandre parlent le néerlandais, dans 58,5% des cas les néerlandophones s'intéressent à la culture francophone et 3 francophones sur quatre dans le Brabant flamand (en périphérie bruxelloise donc dans les communes à facilités) disent parler le néerlandais.
Il n'y aurait de problème d'ouverture entre communauté que celle occasionnée par nos politiciens, pas plus de repli sur soi des francophones en Flandre, la scission de BHV ne rapportera ou n'enlèvera rien de plus aux habitants, ce sont uniquement quelques politiciens francophones qui auraient à perdre électoralement parlant dont évidemment le FDF qui en a fait sa spécialité et spécificité depuis les délimitations linguistiques dans le pays !
Le PS de Philippe Moureaux souhaitent aussi être aux premières loges de la redistribution des voix pour la prochaine échéance électorale toute proche...