M.Sarkozy et l'état

Publié le 19 octobre 2009 par Christophefaurie

J’entendais parler ce matin de la réforme de la taxe professionnelle, qui inquiète les collectivités territoriales.

Je n'ai pas d'avis sur la question, mais ce qui me frappe est que les taxes qui sont supprimées actuellement sont généralement, contrairement aux impôts, des taxes qui ne révulsent pas l’électeur et sur lesquelles les états peuvent compter pour se trouver des revenus qui ne soulèvent pas d’opposition. C’est le cas notamment de la TVA. Pourquoi l’état se tire-t-il ainsi dans les pieds, au moment où il est perclus de dettes ? D’ailleurs, pourquoi accumule-t-il autant de dettes, comme ce « grand emprunt » que personne ne demandait, auquel il a fallu deux génies pour trouver un emploi ?

Quand l’état sera en faillite, il ne sera plus question de prendre ce que l’on aura donné : qui voudra une augmentation des impôts ou de la TVA ? Alors que fera-t-on ? On découvrira que ceux qui sont en marge de la société sont des parasites, et on les en exclura. Ce qui permettra de faire des économies. Bref, les mesures gouvernementales ressemblent férocement à des mesures « anti canaille ». Et si M.Sarkozy avait pour seul but d’affaiblir l’état, sans que ça se voie ?

Curieusement, s’opposer au mouvement est impossible. La gauche arrosera ses bonnes causes, sans rien réformer, et creusera un peu plus le déficit. Ce qui permettra à la droite de réduire les impôts afin de redonner de la compétitivité à l’entreprise, moteur de l’économie, et créateur d'emplois.

C’est le scénario qui s’est joué aux USA ces dernières décennies, avec les résultats que l’on sait : accroissement massif des inégalités, et effondrement de la compétitivité économique de la nation.

Le seul moyen d’éviter une société à l’anglo-saxonne est de revenir à une discussion rationnelle à la fois des valeurs et objectifs de notre société et du meilleur moyen d’atteindre ces derniers tout en respectant les premières.

Compléments :

  • Les départements rejettent la réforme de la fiscalité locale