Les Pixies et "Doolittle", j'en ai déjà parlé il y a quelque temps ici, au moment d'ailleurs où j'ai acheté mes places pour ce concert, celui du vingtième anniversaire. Après leur tournée de 2004, ils avaient une fois de plus choisi le Zénith de Paris pour se produire chez nous et je ne peux dire pas que je sois particulièrement fan du son de cette salle ... Et puis j'ai aussi souvenir d'y avoir connu un véritable cauchemar auditif avec la fin d'un concert de My Bloody Valentine : un quart d'heure de larsens toutes décibels dehors, ça vous nettoie les tympans et vous fait connaître une étrange expérience : entre l'abrutissement qui vous ferait rentrer en transe et l'envie irrésistible de déguerpir au plus vite ... Ici, en comparaison, le son des Pixies, c'est comme qui dirait du petit lait. Bon, il ne faut pas se le cacher, tout ça sent profondément le marketing et le renflouage de caisse à plein nez. Nostalgie, nostalgie quand tu nous tiens ... Et on se laisse avoir quand même. Les tee-shirt sont sympas, il y a même des mugs, on peut aussi télécharger le concert ici. Mais un conseil, c'est moins cher sur le net que sur place, preuve en est fait que le but est aussi de se faire du fric sur le dos de fans un peu naïfs et prêts à tout pour garder un souvenir de l'événement. Même si événement, il n'y eut pas vraiment. Tout commence par la diffusion du court-métrage culte de Bunuel, "Le Chien Andalou" dont le groupe fait référence dans "Debaser", morceau inaugural du fameux "Doolittle". Et puis, surprise : les Pixies apparaissent et ne commencent pas par ledit morceau, mais par les faces B de l'époque. Le fameux premier titre viendra un peu plus tard, suivi du reste de l'album, dans l'ordre.
Autre chronique du concert sur Soul Kitchen