J’en parlais ici il y a quelques semaines, les réseaux sociaux et la rapidité de propagation de l’information qu’ils imposent changent petit à petit la donne du box office : un film peut être fait ou défait par le Twitter effect. On en a encore eu la preuve la semaine dernière avec Paranormal Activity, ce film de 15 000$ qui fait plus parler de lui que le dernier Spike Jonze, et rapporte des sommes considérables à la Paramount.
Les responsables marketing des majors sont de plus en plus conscients de l’impact des réseaux sociaux et commencent à les prendre en compte dans leur stratégie. Selon le vice président de Nielsen Online Digital Strategic Services, il n’est pas impossible de voir à l’avenir les majors adapter leurs actions marketing en fonction des premières réactions sur Twitter ou Facebook.
Pour étudier ces réactions, de nouveaux services font leur apparition. C’est le cas de Fizziology, qui propose aux entreprises des rapports sur le buzz de leur « produit de divertissement » – pardon pour le gros mot. Comme preuve de leur expertise, Fizziology propose gratuitement chaque semaine un top 10 du bruit généré par des films ou événements culturels, en fonction du nombre de mentions et si elles sont positives, neutres ou négatives – voir image plus haut.
Tiens, si j’étais feignant, ça me ferait une rubrique avec un article par semaine, ça. Hum, bref, un pas de plus a été franchi vers l’intégration des réseaux sociaux dans la stratégie des majors. Et si nous sommes encore loin de pouvoir affirmer la toute puissance de Twitter, si personne n’est encore en mesure d’évaluer son impact sur les résultats d’un film, cet été et cette rentrée ont prouvé que le web social n’est plus un épiphénomène en marge des résultats du Box Office.
Jeu de briques
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Pacman
Bubble