L'or de Babylone

Publié le 19 octobre 2009 par Olivier Walmacq

Mais Self Portrait, c'est aussi du folk. Et si l'album déroute totalement et s'inscrit dans une optique d'easy-listening qui, franchement, ne cadre pas avec le style dylanien (on écoute Dylan pour ses textes ; si les chansons ne veulent rien dire de particulier, où est l'intérêt ?, se diront les fans), il contient quand même de grandes chansons, comme Minstrel Boy, The Mighty Quinn (Quinn, The Eskimo) ou cet immense Days Of '49 que j'ai décidé de vous offrir ici.
Chanson la plus longue de l'album (5,35 minutes), elle est aussi la plus pure, celle qui aurait pu se trouver sur John Wesley Harding, Planet Waves, Blonde On Blonde ou Another Side Of Bob Dylan. Veuillez excuser cette longue introduction pour remettre les pendules à l'heure en ce qui concerne l'album, et laissez-moi conclure l'article sur Days Of '49, donc, chanson sur laquelle Bob Dylan retrouve sa voix naturelle, sans chiquer au crooner à la Johnny Mathis.
C'est certes long, et pas spécialement folk-rock (piano, guitare sèche, rythmique, mais pas d'harmonica), mais on tient franchement, ici, le sommet absolu de Self Portrait.
Une chanson touchante et lyrique, totalement convaincante, qui à elle seule impose l'achat (jamais à un prix très élevé) de l'album. Une de mes chansons préférées du Barde.
Et pour conclure, j'avoue adorer l'ensemble de l'album, qui fut, avec Desire, mon premier Dylan. Un Dylan certes mineur, mais loin d'être raté, que ce Self Portrait, et franchement, il mérite d'être réhabilité (d'ailleurs, il a tendance à l'être) !

Note : 20/20  

I'm old Tom Moore from the bummer's shore in that good old golden days
They call me a bummer and a ginsot too, but what cares I for praise ?
I wander around from town to town just like a roving sign
And all the people say, "There goes Tom Moore, in the days of '49"
In the days of old, in the days of gold
How oft'times I repine for the days of old
When we dug up the gold, in the days of '49.
My comrades they all loved me well, a jolly saucy crew
A few hard cases I will recall though they all were brave and true
Whatever the pitch they never would flinch, they never would fret or whine
Like good old bricks they stood the kicks in the days of '49
In the days of old, in the days of gold
How oft'times I repine for the days of old
When we dug up the gold, in the days of '49.
There was New York Jake, the butcher boy, he was always getting tight
And every time that he'd get full he was spoiling for a fight
But Jake rampaged against a knife in the hands of old Bob Stein
And over Jake they held a wake in the days of '49
In the days of old, in the days of gold
How oft'times I repine for the days of old
When we dug up the gold, in the days of '49.
There was Poker Bill, one of the boys who was always in a game
Whether he lost or whether he won, to him it was always the same
He would ante up and draw his cards and he would you go a hatful blind
In the game with death Bill lost his breath, in the days of '49
In the days of old, in the days of gold
How oft'times I repine for the days of old
When we dug up the gold, in the days of '49.
There was Ragshag Bill from Buffalo, I never will forget
He would roar all day and he'd roar all night and I guess he's roaring yet
One day he fell in a prospect hole, in a roaring bad design
And in that hole he roared out his soul, in the days of '49
In the days of old, in the days of gold
How oft'times I repine for the days of old
When we dug up the gold, in the days of '49.
Of the comrades all that I've had, there's none that's left to boast
And I'm left alone in my misery like some poor wandering ghost
And I pass by from town to town, they call me a rambling sign
"There goes Tom Moore, a bummer shore in the days of '49 "
In the days of old, in the days of gold
How oft'times I repine for the days of old
When we dug up the gold, in the days of '49.

Genre: Babylon n'a qu'à bien se tenir!

Durée: 1h36.

Année: 1985.

L'histoire: Lupin III/Edgar de la Cambriole, fait encore des conneries et s'attire une nouvelle fois les foudres de l'inspecteur Zenigata/Lacogne lors d'un rodéo à moto. Il réussit à s'échapper et tombe sur sa voisine, une vieille dame qui a un peu trop usé de l'alcool. Elle lui dévoile l'histoire d'un trèsor situé à Babylone...

La critique de Borat

Après un second volet mémorable réalisé par Hayao Miyazaki, Lupin III n'était plus revenu au cinéma. 2 nouvelles séries ont été faites depuis, jusqu'en 1985.
Cette année-là, Lupin revenait sur grand écran pour un 3ème épisode. Mais cette fois, le style est très différent. On y dévoile un style beaucoup plus cartoon et donc différent du style japonais.

Ce qui change un peu la donne. Cette aventure est de plus très drôle et plus fantastique dans ses situations. Ainsi Edgar échappera à des tanks, se déguisera, fera un rodéo des plus endiablés et combattra même une déesse.
Lacogne fera quelques conneries en plus, comme se retrouver avec des miss comme collègues. Situation très embarrassante et coquine.

Certes, c'est moins bon que le précédent, mais ça se laisse voir sans déplaisir. A noter que vous pourrez le retrouver en DVD chez IDP mais en très petite quantité.

Note:15/20