En parlant d'intolérance, et de brutes bas du front, l'autre soir je regardais un reportage sur les néo nazis américains. On voyait une bande de gras du bide vêtus de t-shirts noirs, de treillis noirs, de bomber jackets noirs (ils ont raison, le noir, ça amincit, ils en avaient bien besoin) déclarer avec le plus grand sérieux qu'Obama était l'Antéchrist et qu'il irait griller en Enfer. Ils avaient un drôle de tic nerveux : ils tendaient sans arrêt le bras en hurlant "Sieg Heil" ou "White Power". De vrais ressorts. C'est marrant comme, en général, les défenseurs de la race supérieure sont supérieurement cons. Voir un gros poupon tondu de 110 kilos, le visage couvert d'acné, moulé dans un t-shirt XXXL à l'effigie des Waffen SS, expliquer que les couleurs de peau, c'est comme les chats et les chiens, ça ne se mélange pas, c'était un grand moment d'évolution. En fait de peau, il ferait mieux de s'occuper de la sienne et s'acheter un bidon de Biactol.
Allez, aimons-nous les uns les autres, quoi ! Mais pas trop, hein, sinon les mecs du Créteil Bébel vont déclarer forfait. Sur ces paroles pétries de sagesse et d'humanisme, je vous laisse, je dois aller séparer Wally Gator et GoudurixYZ, le second a demandé au premier si dans sa sélection du mois d'octobre, "The boy with the Arab strap", c'était du vécu, et le premier explique au second que "Ain't no rest for the wicked"...