Nouveau venu chez Adidas style, la gamme SLVR, prononcez silver, est le juste milieu entre Y3 et Adidas Originals. Le rookie est issu d’un savant mélange d’esthétique contemporaine, de conscience écologique et de minimalisme. Formule déjà aperçu il a quelques années de l’autre côté d’Herzo…
Grâce à leur étroite collaboration Stella McCartney et Yohji Yamamoto ont fait de la griffe aux trois bandes une référence de l’avant-gardisme. Malheureusement les portefeuilles du quidam n’arrivent pas toujours à suivre.
SLVR se joue de la sobriété
Clairvoyant, le groupe Adidas nous propose depuis cette année une ligne annexe moins basique qu’Originals, riche en produits conceptuels et épurés avec des dominantes de noir et blanc parsemée d’éclats argenté ou de bleu électrique. SLVR se joue de la sobriété.
Écologiquement responsable, Adidas est parvenu à mettre au point le « Zero Waste » (visant à assembler le vêtement en une seule couture) et le « 7 piece shoe ». Pourquoi 7? Je l’ignore puisqu’ils créent une basket avec simplement 6 pièces au lieu des 25 pièces traditionnelles… Par ailleurs, les matières utilisées sont toutes éco-friendly. Pour couronner le tout, elles ont été pensées de façon à permettre au corps de mieux respirer et je ne parle pas de la production qui a un impact minimal sur l’environnement. Finalement si, j’en ai parlé.
Cet automne, voici que SLVR nous délivre Travel Collection. Outre les petites chaussures noires, le barda masculin comprend un blazer waterproof, un petit pantalon droit et un petit blouson en toile. Les femmes ont à peu prés la même chose si ce n’est une petite robe noire et un pantalon en molleton en lieu et place des chemises slim-fit en 2 coloris.
Ce kit n’est pas sans nous rappeler l’initiative lançée il y a quelques années par le frère ennemi Puma, répondant au doux nom de 96 Hours. Une collection capsule dédiée au mode de vie nomade, urbain et pourtant tellement élégant.
Puma 96 hrs, le challenge
Sophistiquée et contemporaine, 96 hrs a le côté sportif de sa conception, chevillé au corps. En conséquence chaque saison s’inspirait d’une pratique sportive différente. On retrouve l’esprit de compétion dans l’ADN même de la collection, car l’idée de base consistait en un vrai challenge.Longtemps comparée à Y-3, 96 ciblait la même clientèle urbaine haut de gamme avec ce ton reconnaissable minimaliste et casual. Étonnement… ou pas, on y retrouvait déjà les basiques de la mode urbaine, à savoir, veste zippées, hoodies, accessoires de voyages, bagagerie et chaussures, of course!
Pour en revenir à nos moutons, cette garde-robe signée Neil Barrett avait pour but déclaré de répondre à nos besoins vestimentaire pendant 5 jours et 4 nuits d’intense activité, entre vols aériens, réunions, sport et vernissages. Les voyageurs anonymes savent pertinemment qu’il ne sert à rien de trimbaler son closet à l’autre bout du monde vu que l’on met intuitivement toujours les mêmes tenues clefs. Les pièces les plus confortables. Et c’est là qu’intervient la valisette de Puma transformée depuis en pochette cylindrique encastrable dans le compartiment à bagages des avions.
Enroulés, on y trouvait un nécessaire comprenant des pantalons adapté à la ville comme à la salle, un pull, des tees, des vestes infroissables et 2 paires de chaussures.
Une impression de déjà vu, peut-être? R&D oblige, on se saura jamais qui de l’oeuf ou la poule est apparu le premier. Mais tenons nous le pour dit, le programme de Puma était beaucoup plus abouti et poussait le concept voir même son frère aîné dans ses derniers retranchements.