Au centre de l'icône du Saint Curé, je m'imagine son arrivée, le 13 février 1818, immortalisée dans le petit monument suggestif à l'entrée de la ville d'Ars (et non le 9 février, comme indiqué à la base de la statue à l'entrée de la ville...). La phrase dite au petit Antoine Givre est tout un programme de vie sacerdotale: "Eh bien, mon ami, tu m'as montré le chemin d'Ars, je te montrerai le chemin du Ciel". En définitive il n'y a pas d'autre sens, ni de but plus important dans le ministère sacerdotal et, spécialement, dans le soin des âmes: ce qu'on attend du prêtre, c'est indiquer les chemins du ciel, c'est-à-dire, comment accueillir et réaliser, dans ma pauvre existence humaine, le mystère transcendant qui est à son origine et qui, seul, en devra constituer éternellement le terme.
Prêtres diocésains, quelle sainteté? Colloque à Ars, 26-27-28 février 2007, éd. Sanctuaire d'Ars - Parole et Silence, 2007, p. 241-242