Enfin, un peu de temps pour faire des photos, pour les traiter et pour bloguer. Finalement, je travaille beaucoup durant ce voyage et le fait d'avoir des amis sur place occupe mes soirées. Je rentre tard, les jambes en bouillie et ma belle intention de bloguer chaque jour est partie en fumée. Pas grave. Passer 7 jours à Paris, il faut que ce soit intensif... je me reposerai quand je serai vieux.
Cette première photo, c'est la vue de ma fenêtre. J'habite sur la rue du Turbigo, à la limite du 2e et du 3e arrondissement. Un coin assez pratique pour les transports en commun et pour accéder à plein d’endroits à pied. Une chose qui m'étonne c'est que mes voisins d'en face passent souvent de grands moments avec les fenêtres ouvertes, alors que le thermomètre indique environ 10 degrés cette semaine. Pas frileux ou insouciants des coûts de chauffage ?
Un ami de mon ami Hubert est un grand amateur de courses à chevaux et il nous a amenés manger vendredi à l'hippodrome de Saint-Cloud. C'était la première fois que j'allais «aux courses» et j'ai trouvé l'expérience fort intéressante. Surtout que l'ami en question connaît très bien le milieu et nous a donné une tonne d'informations sur le monde des courses. Les courses en France, c'est quelque chose d'énorme qui fonctionne très fort.
Il y a des chevaux de type «Formule 1» absolument magnifiques. Rien à voir avec les tirs de chevaux qu'on a vu cet été en Gaspésie... où c'est plutôt des chevaux «Caterpillar» !
En soirée, je suis allé manger chez les amis Pascale et Michel, qui habitent au 17e étage d'un grand immeuble d'habitation près de Montparnasse. Ce fut une très agréable soirée avec ces deux Parisiens que j’ai connus grâce à mon blogue. Michel m'a fait goûter un petit alcool de prunes à 70 degrés qui tombe assez raide sur le système... pas eu de difficulté à m'endormir.
Samedi, départ pour Reims avec l'ami CFD pour aller boire du Champagne et visiter la cathédrale. Reims est une jolie ville au coeur de la région de Champagne qui n'est qu'à 45 minutes de TGV de Paris. On y a vu la célèbre cathédrale qui est absolument splendide, à mon oeil en tout cas. Comme bien des monuments anciens, il y'a présentement un chantier de restauration qui cache une partie de l'immeuble et empêche de prendre des photos de la face entière. Ça force à trouver d'autres points de vue et j'aime bien la photo ci-haut.
Nous avons ensuite marché la ville de long en large pour trouver une visite de caves où il restait deux places. Attention, quand je parle de caves, il s'agit des galeries sous terraines... pas de nous deux. C'est finalement chez Mumm qu'on est descendu sous terre pour voir des tonnes de bouteilles et se faire expliquer tout le procédé qui transforme le raisin en ce si célèbre vin.
Chez Mumm, on produit 10 millions de bouteilles chaque année et on sent bien que le Champagne est produit d'une tout autre façon que ce qu'on nous montre dans les caves. C'est quand même très intéressant de voir ces immenses galeries.
On prépare et bichonne encore «à la main» la cuvée prestige de la maison, chaque bouteille se vend 135 euros et, à ce prix, je suppose qu'il ne s'agit que d'une infime partie de la production.
Notre marche nous a ensuite amenés vers la Basilique Saint-Rémi qui est aussi spectaculaire que la cathédrale. Quand même fou de penser que Reims, qui ne compte que 220 000 habitants (agglomération) puisse avoir deux églises aussi gigantesques. Durant notre passage, il y avait un mariage avec musique et chants. Ça donnait une très belle ambiance à la place.
Dans ces immenses églises, j'essayais d'imaginer l'édifice plein à craquer de fidèles à une autre époque. Ça devait être vraiment quelque chose, le coeur d'une ville.
Parlant de coeur d'une ville, il y avait à Reims quelque chose comme «le festival du Canada». C'était surréaliste de voir des kiosques de sirop d'érable, de chemises carreautées et d'artisanat amérindien au centre de la ville. Et on y allait sans gêne dans les clichés : Fourrures, inuits, musique... même un ours grandeur nature accompagné d'un castor, d'un écureuil et d'un lapin (tous en peluche) au centre d'un tipi. Ouch.
N'empêche que, c'était sympathique de jaser avec les Québécois qui travaillent dans ces kiosques depuis deux semaines, y'avait du monde et de la bonne humeur en masse !