D’habitude ce blog se lamente du manque de compétence en changement de nos élites. Pas cette fois-ci. Gérard Larcher, qui dirige, le Sénat semble l’avoir transformé, avec talent :
Sans brusquer les choses ni braquer ceux qui pouvaient s'opposer au changement, (Gérard Larcher) est parvenu à ses fins. Ce n'est pas un dépoussiérage, c'est une vraie rupture qui est en train de s'opérer. (…) Une révolution feutrée.
Il y a peut-être beaucoup mieux. Contrairement à ce qui se passe à l’assemblée nationale, il serait désormais possible d’y entendre toutes les voix, et de construire à partir d’elles des solutions qui tirent le meilleur parti du génie collectif…
La majorité n'étant pas arithmétiquement acquise, elle doit être politiquement gagnée. Bien sûr, cela ne bannit pas les combinazione. Il n'empêche : le débat législatif ne s'y limite pas à une "coproduction" à guichet fermé entre hyperego. On l'a vu encore récemment, sur le projet de loi pénitentiaire et la question de l'encellulement individuel : le Sénat peut non seulement infléchir un texte du gouvernement, mais également faire prévaloir son point de vue.
Si c’était le cas, y aurait-il un espoir pour notre démocratie ?
Compléments :
- Jusque-là j’en doutais : Très léger rapport ?