Se sevrer du tabac quand on y est accro requiert motivation et fermeté. Il existe plusieurs façons de mettre fin à cette mauvaise habitude. A chacun la sienne, selon son tempérament et son degré de dépendance.
1 - Les substituts nicotiniques.
Sous forme de patchs, de gommes, d'inhalateurs ou de chewing-gums, ceux-ci diffusent lentement et régulièrement de la nicotine dans le corps pour atténuer le manque dû à l'arrêt du tabac.
Les + : un sevrage non violent (compter trois à six mois) qui évite toute anxiété, agitation, irritabilité, augmentation de l'appêtit, baisse de moral et troubles du sommeil.
Les - : la dépendance psychologique peut persister.
2 - La thérapie comportementale et cognitive.
Les raisons intrinsèques de l'acte (quand allumer une cigarette est devenu un réflexe) sont analysées, avec le thérapeute, pour permettre, à terme, de s'y soustraire. Sont passés en revue les schémas de pensée (la gestion du stress, par exemple) qui conduisent à la prise de nicotine, en vue de les modifier, voire de les éliminer.
Les + : grâce à l'accompagnement (par un médecin, un psy...), le fumeur se sent soutenu moralement, ce qui facilite son sevrage et évite les rechutes.
Les - : le travail sur soi prend du temps et demande une disponibilité particulière.
3 - Le coach sur Internet.
Après une inscription, anonyme et gratuite, sur le site tabac-info-service.fr, le fumeur livre son profil de fumeur et reçoit régulièrement des messages d'un coach qui l'aide dans sa démarche, en plus de petites astuces pour na pas fléchir.
Les + : une méthode très accessible.
Les - : ... à condition d'être facilement connecté à Internet.
4 - L'acuponcture.
Le médecin acuponcteur plante de fines aiguilles dans le corps du patient, en une dizaine de points névralgiques, pour provoquer un dégoût du tabac.
Les + : cette méthode favorise la relaxation et diminue l'irritabilité entraînée par l'arrêt de la cigarette.
Les - : trois consultations au moins (à environ 50 euros par séance) sont requises, mais pour un fumeur physiquement dépendant, cette technique est insuffisante.
5 - L'homéopathie.
Plusieurs fois par jour, le fumeur absorbe un mélange de granules (Tabacum, Nux vomica...) qui l'aide à se prémunir des maux liés au sevrage tabagique.
Les + : un traitement sans contre-indication (il s'agit, comme pour l'acuponcture, d'une médecine douce).
Les - : mieux vaut être réceptif et... y croire !
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