Le Monde titrait l’autre jour en page culture un article sur la Villa Médicis d’un terrible « Liquider l’héritage Mitterrand ».
Pourquoi tant de haine alors que notre Frédo se remettait à peine de sa terrible épreuve. Je regardais de suite si l’article n’était pas signé Benoît Hamon et me rassurait en voyant qu’il était l’œuvre du correspondant romain du quotidien de référence. Philippe Ridet, c’est le nom du journaliste, n’y allait pas par quatre chemins nous expliquant que le successeur de Frédo « faisait la gueule » lors du vernissage de l’exposition consacrée à Gérard Garouste signifiant ainsi que c’était une lubie du Frédo. Pire le correspondant expliquait en long, en large et en travers qu’avec l’arrivée de Eric Chassey, l’homme qui « faisait la gueule », c’était la fin des paillettes et que la Villa Médicis allait enfin retourner à plus de discrétion. Histoire d’en rajouter, Le Monde rapportait les propos du nouveau boss qui réaffirmait ne pas vouloir d’une Villa Médicis qui serait « Le lieu d’expatriation des évènements culturels parisiens ». En attendant que les fans de Frédo se rassurent, l’œuvre de l’ancien directeur va se poursuivre puisque la prochaine exposition est consacrée à Béatrice Caracciolo (épouse Rothschild).
Pauvre Frédo, en choisissant en tant que ministre de tutelle, Eric de Chassey comme successeur, l’ami des stars n’est pas récompensé. Heureusement d’ici quelques jours une exposition sur Grace Kelly va être proposée aux visiteurs. C’est en quelque sorte le testament romain du Frédo et comme l’indiquait au final Philippe Ridet dans sa correspondance, cela tombe plutôt bien car le commissaire de la dite exposition c’est justement un certain Frédéric Mitterrand.
Je sais bien que maintenant la chose n’est plus possible et je me dis que Frédo s’est un peu précipité pour nommer son successeur. Avouez tout de même…