Mulder et Scully vont à Seattle après qu’un employé de bureau a repéré Moloch dans une salle de conférence. Ledit employé est soigné par le docteur Chandra Suresh dans sa super clinique du sommeil. Ils sont aidés dans leur tâche par le docteur Dudemeister.
Arrêtez-moi avant que je me pince, mais déjà ça commence mal. Non comptant d’emprunter à X-Files (j’ai regardé la série il y a des années et si je peux m’en rendre compte, je n’ose pas imaginer la colère des puristes qui y verront un plagiat de Folie à Deux, l’épisode culte de la saison 5 d’X-Files), les scénaristes ont décidé de ratisser large en pillant Buffy (Moloch). Mais pourquoi Heroes me direz-vous ? Ca m’a turlupinée pendant tout l’épisode : et bien tout simplement parce que Ravi Kapoor y interprétait le jeune Suresh. Et Scrubs ? Même punition. J’ai du mal à imaginer Travis Schuldt sans la blouse de Keith Dudemeister.
Ces points de détails évacués (après tout, les comédiens ont eux aussi le droit de manger), passons aux choses sérieuses. Dream Logic est un épisode moyen partiellement rattrapé sur le fil par la non-révélation finale. Après Momentum Deferred qui renouait avec un arc majeur de la série et la remettait dans les rails qu’elle n’aurait jamais dû quitter, Dream Logic m’a déçue, je ne le cache pas.
TA VIE EST UN VRAI CAUCHEMAR
Culpabilisée à mort par la disparition de Charlie, Olivia suit maintenant à la lettre les recommandations de son gourou, l’homme du bowling. Heureusement que l’épisode ne se déroule pas à Boston, sinon on la verrait arpenter les couloirs du FBI à la recherche d’agents qui portent du rouge, bonne chance à moins de tomber sur Booth.
Notre trio de choc se retrouve donc à Seattle pour enquêter sur des hallucinations. En fait, il s’agit de rêves éveillés induits par une puce que le docteur NAYAK a implanté dans le cerveau de malheureux insomniaques. Sur la trame classique d’un whodunit sans imagination, on nous enfonce dans la gorge la schizophrénie évidente du responsable de cette expérience en nous jetant en pâture de faux coupables et de vrais indices (comme le coup de fil et la note de NAYAK à lui-même).
NE LE DITES PAS AUX TOURISTES
Mais Walter ne supporte pas le climat humide de la côte ouest qui lui rappelle trop la camisole. Super pub pour Seattle, si vous aviez envie d’aller rendre visite à Bill Gates lors de vos prochaines vacances, vous ne pourrez pas dire qu’on ne vous avait pas prévenus. Il retourne donc à Boston sous la supervision de l’agent Kashner (au fait, on ne pourrait pas échanger l’agent Jessup contre l’agent Kashner, s’il vous plaît ?). Le pauvre ne sait pas encore que Walter est cinglé mais il ne va pas tarder à s’en rendre compte. Je n’ai pas encore décidé si je suis soulagée ou non que Walter ait trouvé un moyen de ne pas trépaner le pauvre Kashner. Et où est donc passée Astérix pendant tout ce temps ? Facile ! Elle était être tellement contente d’avoir pu sortir du labo pour acheter le pain qu’elle a décidé de prendre sa journée.
PENDANT CE TEMPS AU MOTEL…
Peter a lui plein de raison d’être bien dans ses baskets. Il a enfin sa chambre à lui tout seul (Walter dort dans le salon mais comme il a promis de mettre un caleçon, ça ne devrait pas poser trop de problèmes quand Peter rentrera du pub avec sa conquête du moment), Olivia est à la rue complet, ce qui lui permet de montrer qu’il a l’étoffe d’un chef et surtout, il a retrouvé son t-shirt du MIT. Evidemment comme tout ne peut pas être parfait, il recommence à faire des cauchemars, mais avec cette histoire de rêves éveillés qui se terminent en boucherie, on le comprend un peu. Evidemment, nous, le public chéri, nous savons que ce ne sont pas des cauchemars mais des souvenirs bien réels que Walter a réussi à lui faire oublier.
Mais pour combien de temps ?
Citation de la semaine : « Il ne faut pas mettre le corps dans ce sens-là, bande d’idiots ! »
Allez la suite la semaine prochaine ! Malheureusement non puisqu’il faudra attendre trois interminables semaines pour voir le tant attendu Earthling, réalisé par Jon Cassar.