La mer saisie par la force électrique du clair de lune frissonne.
Des poissons rêveurs percent la tendre surface des eaux
Et par millions s’élèvent dans l’air pâle.
Le phare folle girouette du rivage ferme les yeux.
Les oiseaux illuminés de la ville vont leur cage,
Et dressent la carte des longues courbes de la terre
Sous un soleil qui tourne le monde dans sa tête.
***
The sea its breath and shivers at the electric touch of the moonlight.
Dreaming fishes rise trough the poignant surface
And in their millions floap up the pallid air.
The crazy weathercock lighthouse on the headland closes its eyes.
The town’s illuminated birds travel their cage,
Mapping the horizontal curves of the earth
Under a sun yhat revolves the world in its mind.
(Michael Edwards)
(NB: l’auteur est bilingue et il a traduit en français son poème puis reconstruit le poème anglais)