Les restaurateurs sommés de baisser leurs prix d'ici à 2 mois
Trois mois après l'entrée en vigueur de la TVA réduite dans la restauration, les consommateurs n'y trouvent pas leur compte.
Hervé Novelli a rencontré les neuf syndicats de restaurateurs à Bercy en fin de matinée pour faire un point sur le sujet.
Il leur a demandé d'aller «plus loin» et «plus vite», dans l'application du Contrat d'avenir, qui prévoit des contreparties en termes de prix ou d'emplois en échange de la TVA à taux réduit.
Les prix affiché dans les restaurants n'ont pas bougé en septembre. Hervé Novelli a déclaré lors de la réunion que les négociations salariales dans le secteur allaient reprendre «sur le champ», et devraient «se conclure avant le 30 novembre», et non plus avant la fin de l'année comme le prévoyait le Contrat d'avenir.
En échange d'une baisse de la TVA de 19,6% à 5,5% dans la restauration, les restaurateurs s'étaient engagés à baisser de 11,8% les prix d'une partie de leur carte, ce qui devait représenter une baisse globale des prix de 3%, mais selon l'Insee, les prix n'auraient baissé que de 1,3% en juillet puis de 0,2% en août, soit pratiquement deux fois moins.
Le secrétaire d'Etat au Commerce, a annoncé lors de la réunion de ce mercredi qu'un «comité de suivi se réunira le 15 décembre» et «conclura définitivement» sur le succès ou non de la baisse des prix demandée aux professionnels de la restauration.
«Un restaurateur sur deux qui a baissé ses prix, ce n'est pas suffisant.
Il faut aller plus loin et je l'ai redit encore ce matin» aux restaurateurs, a ajouté M. Novelli. Il a indiqué que, si la baisse des prix effective n'était pas conforme aux engagements du Contrat d'avenir, le gouvernement en tirerait «toutes les conséquences», sans vouloir préciser ce qu'il ferait.
«Menace réelle de perdre la TVA à taux réduit»
Christine Pujol, présidente du principal syndicat de restaurateurs (l'Umih), a expliqué, au sortir de la réunion, qu'il y avait «une menace réelle de perdre la TVA à taux réduit» dans le domaine de la restauration.
Reconnaissant que ce risque n'avait pas été clairement invoqué mercredi matin, elle a déclaré que «certains professionnels, et je le déplore haut et fort, n'ont pas joué le jeu, et c'est dommage parce qu'il y a une menace réelle de perdre cette baisse de la TVA». Selon elle, «on le sait, s'il n'y a pas de résultat, à un moment donné, il risque d'y avoir un retour de bâton».
Christine Pujol a ajouté que «le ministre nous a fortement conseillé de nous mobiliser davantage (auprès des restaurateurs, NDLR), c'est ce que nous allons faire».
La «TVA restauration» ne créerait que 6.000 emplois
L'instauration de la TVA réduite à 5,5% sera loin du compte en terme de création d'emplois alors que le secteur avait promis 40.000 postes en deux ans.
Le rapport remis par le Conseil des prélèvements obligatoires, organisme rattaché à la Cour des comptes, vient contester l'utilisation des taux réduits de TVA pour stimuler l'emploi. Avec l'exemple de la restauration à l'appui, le rapport sur «Les prélèvements obligatoires des entreprises dans une économie globalisée» estime que la TVA à 5,5% appliquée dans la restauration créera seulement 6.000 emplois alors qu'elle grève les recettes de l'Etat de 3 milliards d'euros en 2010.
«En retenant une hypothèse de deux tiers de la baisse du taux répercutés dans les prix, seuls 6.000 emplois pourraient être créés à long terme», estime le Conseil des prélèvements obligatoires.
En contrepartie du passage de la TVA de 19,6% à 5,5% le 1er juillet dernier, les professionnels du secteur de la restauration s'étaient engagés à créer 40.000 emplois supplémentaires en deux ans (20.000 en apprentis et 20.000 contrats pérennes) et à revaloriser les salaires.
FRANCE REVOLUTION .
Moi je me demande qui commande en France , alors que je sache , les restaurateurs nous on fait chier , faut bien le dire pendant plusieurs années pour qu'on aligne leurs TVA sur celle de la restauration rapide , de plus ce sont eux qui ont dit qu'ils allaient embaucher et prendraient des apprentis pour leurs apprendrent le métier !!!
Alors ils s'exécutent et baissent la TVA sur tous les produits qu'ils servent en restauration , y compris les apéritifs ... c'est a dire quand un client mange une entrée , un plat consistant , un dessert , boit un café et prend un digestif , la TVA de toute son addition doit être a 5,5 % .... Fin de citation .
Ce n'est pas seulement sur certains plats que la TVA s'applique , mais sur tous les plats y compris les apéritifs , digestifs et cafés .
C'est a Sarkozy de rappeler aux restaurateurs que la loi est applicable immédiatement et tous contrevenant serait sanctionné de lourdes amandes , maintenant si les restaurateurs ne veulent pas appliquer a tous les plats , les alcools et le café la TVA a 5,5 % on leurs retire et on on remet la TVA a 19,60 % ... comme avant ... Fin de citation .
Je trouve même plutôt bizarre que cette précision n'est pas été inscrite dans les accords ???
Résulta , deux présidents ce sont battus pour obtenir la TVA a 5,5 % et eux les restaurateurs l'appliquent que sur quelques plats seulement ??? .... je suis sur que tous les Français sont comme moi et pensaient que la TVA serait valable sur toute la carte , ainsi que les alcools et cafés .... c'est devenu le vrai bordel dans ce pays , parce que c'est une profession libérale il faut qu'ils fasse la pluie et le beau temps ... non non non , la baisse de la TVA a été institué pour redonner un coup de pouce aux restaurateurs afin qu'ils retrouvent des clients qui ont déserté ses établissements justement car les prix devenaient trop cher ... Faudrait peut être savoir bon dieu de bon dieu !!!
Pour une fois je suis d'accord avec le gouvernement , il faut réagir .