Féroces Infirmes… jusqu’au 24 octobre !

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Féroces infirmes retour des pays chauds

Delphine Gigoux-Martin

(en photo ci-contre)

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Finissage ‘boissons-chaudes’ : le samedi 24 octobre 2009  de 17 à 19h

Exposition à ne pas rater.

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LISTE DES PIÈCES EXPOSÉES AU PPCM

1 – « j’ai vu des barreaux je m’y suis heurté »

Installation vidéo, 3 projections de dessins animés, gouache noire.

j’ai vu des barreaux
je m’y suis heurté
c’était l’esprit pur

j’ai vu des poireaux
je les ai mangés
c’était la nature

(extrait du poème « le dilemme » de Jean Tardieu)

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2-« féroces infirmes retour des pays chauds »

Installation vidéo, 1 projection de dessins animés, vitres, souris blanches naturalisées.

« L’idéal se perd, comment concevoir aujourd’hui comme aux temps héroïques, une révolte spontanée jusque dans la cour des abattoirs ? »

(Raymond Cousse « Stratégie pour 2 jambons»)

On entre et on déambule dans un espace fermé : sur les murs des dessins animés de singes (des chimpanzés) glissent sur des traits de peinture noire. Trois projections et de fait trois dessins animés, des mouvements en boucle, une technique de l’essentiel, pas de coquetterie ni de fioritures inutiles : les projections s’étirent sur les murs, se souciant des portes et des piliers de l’endroit comme d’une guigne, « c’était l’esprit pur » dit Tardieu, c’est de la lumière et quelques traits de crayon, spectaculaire et sans volume… L’ombre de nos corps efface et s’ajoute à ces projections en cage. Les singes semblent indifférents à notre présence, la séquence vidéo rend leurs gestes un peu psychotiques : à travers ces rideaux de lianes…qui est à l’intérieur ? Qui observe ?

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Dans la seconde installation, Féroces infirmes…, notre corps de spectateur reste aux frontières de l’installation, on ne s’approche que par curiosité, quand nos yeux habitués à cette douce pénombre remarquent au fond quelques taches blanches. De gauche à droite, et dans une discipline de plus en plus affirmée, des petites souris se constituent en formation de vol, et littéralement traversent le mur. Leurs corps aplatis et ombres immobiles prennent place dans les dessins animés : un avion de chasse et un bombardier de la seconde guerre mondiale.

Nous observons la scène comme d’un cockpit d’avion, illusion créée par la fragmentation de la lumière projetée. L’écran s’étirant sur plusieurs parois murales, le tout prend la forme trapézoïdale d’une aile d’avion ou de cigogne.

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Exposition du 5 septembre au 24 octobre 2009
Artelinea au PPCM, 51 rue des Tilleuls – 30 Nîmes (quartier Jean-Jaurès)
Ouvert du jeudi au samedi de 15 à 19h et sur rendez-vous pris 24h à l’avance

Delphine Gigoux-Martin est représentée par la galerie Métropolis.

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