Le tourisme en Tunisie : moins de touristes, plus de recettes ! : Tunisie : City Guide : Tourisme : Tuniscope

Publié le 17 octobre 2009 par Tuniscope.com
 Dès le début de la crise économique courant 2008, l’industrie touristique a été au centre des interrogations. Secteur moteur de l’économie tunisienne, avec environ 6.5% du PIB du pays, l’impact de la crise sur cette activité a été redouté.

Avec un contexte international difficile, le tourisme tunisien a, d’après les chiffres, su tirer son épingle du jeu. Les trois premiers trimestres de l’année 2009 ont en effet, marqué une diminution du nombre d’entrées contre une augmentation des recettes.

Comparé à l’année 2008, considérée comme année record du secteur, les chiffres du tourisme tunisien de cette année ne semblent pas être aussi satisfaisants qu’on veut bien le faire croire. Une baisse du taux d’occupation dans les hôtels et une perte en termes d’arrivées concernant les marchés traditionnels, à savoir la France, l’Espagne, l’Italie et l’Allemagne, mais aussi un marché conquis récemment, celui de l’Europe de l’Est. Par contre d’autres marchés ont crée la surprise, à l’image du marché britannique qui a inscrit une augmentation de l’ordre de 5% par rapport à l’année précédente. Et justement, le marché britannique, est réputé pour son fort pouvoir d’achat. D’ailleurs, ce point est à prendre en considération, puisqu’avec une baisse du nombre de touristes européens, le secteur arrive tout de même à enregistrer une hausse en termes de recettes (+3.6%).

Un autre point est à souligner, c’est que compte tenu d’une conjoncture économique critique,le secteur ne peut pas échapper aux effets de la crise économique. Cependant, le marché maghrébin, essentiellement l’Algérie et la Lybie, porte satisfaction en compensant le recul noté sur le marché européen.

Des touristes en moins, des recettes en plus, c’est peut-être pas une mauvaise chose pour la Tunisie, réputée pour un tourisme de masse pas vraiment porteur. Les résultats enregistrés en marge de la crise, doivent être analysés pour revoir la stratégie du pays quant au développement de cette activité, qui engendre à juste titre, 340000 emplois (directs et indirects), soit plus de 10% de la population active.

Sarah