Comme vous le savez, je ne suis pas très “marque”. Mais là, j’avoue que je suis assez séduit. Tout d’abord, j’aime le côté particulièrement décalé de leur campagne visuelle plutôt, disons, heuu…. sexy ? Il suffit de regarder Joël Tudor ci-dessus, dans la Russian Room, pour comprendre que la sueur ne vient pas que de la combi. Chaud ! (Même si à l’arrière plan, on remarque deux ou trois bûcherons qui se ont déguisés en blondes, par manque de bombasses 85-60-85 sans doute…).
Ensuite, il y a l’aspect purement technologique. Les matériaux utilisés semblent assez différents de ce que nous portons d’habitude. Voilà ce qu’en dit Kami qui, cela dit au passage, devient le distributeur local de la marque :
Matuse à fait le choix de la durée de vie en réduisant légèrement la souplesse de leurs combinaisons, en effet si la plupart des nouvelles combinaisons sont effectivement très souples, elles ont malheureusement tendance à se déchirer plus facilement, notamment aux endroits sensibles comme les coutures, le col, les genoux. A noter que toutes les coutures sont faites à la main, dans l’usine du fabricant. Matuse a remplacé une partie du néoprène habituel par un dérivé que l’on appelle Geoprène, on a donc à faire à un néoprène à base de roche et non de pétrole, sans tomber dans l’écologie, cette formule permet tout de même de réduire l’utilisation de produits pétrochimiques, bon il ne faut pas non plus se leurrer, les solvants utilisés pour l’assemblage restent néanmoins des produits pas vraiment écolos. Puis après tout le surf écolo, pour le moment je n’y crois pas trop, mais ça c’est un autre débat. Niveau imperméabilité Matuse met la barre très haut avec un taux de plus de 90% pour 70% habituellement.
Rien à dire, ça donne envie d’essayer.
Reste enfin la partie design. Si une combi reste une combi, il y a tout de même ce petit quelque chose nippon qui n’est pas pour me déplaire.
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