Cette nuit, alors que je ne trouvais pas le sommeil, j'ai consulté mes mails. La traduction de deux de mes poèmes était arrivée. J'avoue que cela m'a fait un grand plaisir. Encore un grand merci à Roberta, de Pise.
Mystère
Que ce cache t-il,
Derrière ce regard,
Quelles pensées,
Derrière ces yeux.
Mystère subtil,
Qui guide la vie,
Résultante du passé,
Enfouie en soi.
Changement profond,
Remise en cause,
Recherche de soi,
Au bout de son être.
Cette souffrance,
Saigne les cœurs,
Torture les esprits,
Broyant tout.
Quel baume d’amour,
De patience, de tolérance,
Faudra t-il trouver,
Pour panser ces peines.
Mistero
Che si nasconde invero,
dietro questo sguardo,
Quali pensieri,
Dietro questi occhi.
Sottile mistero,
Che guida la vita,
Frutto del passato,
In sé nascosta.
Cambiamento profondo,
Rimettersi in discussione,
Ricerca di sè,
Alla fine del proprio essere.
Questa sofferenza,
Dissangua i cuori,
Tortura le anime,
Tutto distrugge.
Quale pomata d’amore,
Di pazienza, di tolleranza,
Dovremo trovare,
Per medicare queste pene.
L’écume
Roulante et bouillonnante
Sous les feux de la colère
Toujours aussi envoûtante
Parfois maîtresse amère
La mer porte les écumes
De tant d’espoir anéantis
D’espérances de fortunes
Tant de rêves inassouvis
Frémissante à ses heures
Elle sait se faire câline
Faisant oublier ses rapines
Des marins comblant les cœurs
Constante dominatrice
Mettant à mal les volontés
Eternelle séductrice
Aux caprices redoutés
Tolérant quelques navires
Bateau que les vagues brisent
Eternelle, belle à ravir
Sur qui le temps n’a de prise
Manteau d’émeraude parée
Débordant les bastingages
Parfois à l’horizon mêlé
Quand elle revêt son habit sombre
Schiuma
Avvolgente e gorgogliante
In preda alla collera
Sempre così ammaliante
A volte amaro amante
.
Il mare porta i frutti
Di speranze svanite
Di auspici di fortune
Di sogni insoddisfatti
.
Fremente quando vuole
Sa farsi coccolare
Fai suoi saccheggi dimenticare
E i cuori dei marinai colmare
.
Eterno dominatore
Che volontà distrugge
Eterno seduttore
dai capricci temuti
.
Di poche navi tollerante
Battello infranto dalle onde
Eterno, così bello
Su cui il tempo non incide
.
Con verde mantello vestito
Traboccando l’impavesata
A volte confuso all’orizzonte
Quando veste il suo abito scuro.