L’appel des Ni pauvres ni soumis pour la journée mondiale du Refus de la misère

Par Handiady

Ni Pauvre Ni Soumis Midi-Pyrénées appelle à participer à la Journée mondiale du refus de la misère organisée par le collectif interassociatif qui lutte au côté des victimes de la précarité et de l'exclusion, samedi, place du Capitole, de 11 heures à 18 heures.

Le collectif NPNS, qui réclame un revenu à hauteur du SMIC brut se sent particulièrement concerné : « Des centaines de milliers de personnes en situation de handicap ou atteintes de maladie invalidante vivent sous le seuil de pauvreté », rappelle-t-il.
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L’association Ni Pauvre Ni Soumis midi pyrénées appelle à venir participer à la Journée Mondiale du Refus de la Misère organisée par le collectif interassociatif qui luttent au côté des victimes de la précarité et de l’exclusion pour une journée de solidarité et d’échanges.
Le samedi 17 octobre 2009, place du Capitole, de 11h à 18h.

Il n’est plus admissible dans une société dite « moderne » que des personnes continuent à connaitre la précarité, l’exclusion, la pauvreté et la misère, que ce soit ici ou ailleurs. La pauvreté est une question de droits : on ne peut séparer l’approche de la pauvreté de l’accès aux droits et de leur effectivité.

Le collectif NPNS se sent « particulièrement concerné car des centaines de milliers de personnes en situation de handicap ou atteintes de maladie invalidante vivent sous le seuil de pauvreté« . En effet estime l’association, « pour ces personnes, une augmentation ridicule de l’AAH (et non de l’ensemble des ressources concernant les personnes en situation de handicap ou de maladies invalidantes), toujours pas d’accès à la CMU, mais les franchises et participations forfaitaires à payer, la hausse du forfait hospitalier, la hausse des mutuelles, le déremboursements de nouveaux médicaments, les attaques contre les victimes d’accident du travail, une compensation des frais liés au handicap insuffisante (aides techniques hors de prix, aides à domicile limitées, …) »

Résultat concret : les Centres Communaux d’Action Sociales (CCAS) qui notent depuis peu une augmentation du nombre de demandes de 20%..

« La crise économique, puis sociale, ne doit pas être le prétexte d’une crise de la solidarité alors que la situation de ces centaines de milliers de personnes s’aggrave. Et la colère monte … » Le collectif « Ni pauvre, ni soumis » réclame encore et toujours un « Grenelle de la solidarité » afin de prendre en compte la création d’un revenu d’existence pour les personnes qui ne peuvent pas ou plus travailler en raison de leur situation de handicap ou leur maladie invalidante. Un revenu cumulable avec celui du conjoint
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