Le but : mettre un terme à un contentieux vieux de presque cent ans, le génocide arménien.
Oui, le gouvernement turc a fait un pas. Oui, l’Arménie a accepté la main tendue. Les frontières devraient bientôt réouvrir et les relations reprendre entre Ankara et Erevan.
Malheureusement, le match de football dit « match de la réconciliation » organisé mercredi a tourné au fiasco et renvoyé les deux nations dos-à-dos.
Alors que les colombes s’envolaient pour symboliser la paix retrouvée entre ces frères ennemis, les supporters turcs ont copieusement sifflé l’hymne de l’adversaire et ont poursuivi leurs invectives pendant le match.
Un bus de journalistes arméniens a également été caillassé.
Au risque d’être partisan, je dirai que ceux qui ont eu tort, sont encore dans l’erreur aujourd’hui.
Mais finalement, l’erreur n’était-elle pas de jouer un match qui n’avait qu’une valeur politique ?
La Turquie a remporté le match 2 à 0. Mais au fond, tout le monde se fout du score.