De Raphaël Fejto.
Environ 185 ooo entrées.
Ca faisait longtemps que Romain Duris n'avait pas fait un aussi mauvais film ! En tant que grand fan de l'acteur, je me suis roué sur L'âge d'homme, d'autant qu'il en avait assuré la promotion dans de nombreuses émissions. Je lui faisais confiance, il fait toujours de bons choix. Mais je fus fort désappointé. Cependant, c'est bien lui qui sauve le film, voilà pourquoi la première étoile. Il est excellent, comme d'habitude et il incarne à merveille le trentenaire qui se pose des tas de questions. La deuxième étoile est attribuée à ... Aissa Maïga, sa partenaire dans le film. Elle gagne à être (plus) connue ! Les rôles secondaires ne sont pas très intéressants, voire pas du tout. A part peut-être cette fille complêtement névrosée et nymphomane que Samuel recontre dans une boîte. Elle avait le mérite d'être vraiment très drôle tellement elle était vulgaire. C'est une des meilleures scènes du film (et elles se comptent sur les doigts d'une main). On notera la présence de Clément Sibony, complêtement sous-exploité. Dommage.
L'âge d'homme était donc bancal dès le départ, si on sent que le réalisateur s'est éclaté (et peut-être aussi les acteurs), il n'a pas réussi à nous embarquer dans son délire. On sent bien l'influence de L'auberge espagnole mais n'est pas Cédric Klapish qui veut. Quelques moments restent sympathiques et la bande-son est agréable. Les quelques scènes qui se passent en bord de mer sont très belles et puis bien sûr voir Romain Duris en slim, torse nu ou faire de la lap-dance reste un plaisir pour les yeux et la braguette. Mais ça ne suffit pas.