"Winnipeg, mon amour" : le cinéma serait encore un art...

Par Vierasouto
Quand je pense que j'ai failli rater "Winnipeg, mon amour" en trouvant qu'il faisait trop froid au début de la semaine à Paris pour regarder un film qui se passe dans la ville la plus froide du monde... Je mesure jusqu'où peut aller parfois l'abrutissement borné du parisien à en avoir perdu toute curiosité autre que la recherche d'un relatif confort émotionnel... (je parlais donc de moi en octobre...)
Dès les premières images, on sait qu'on a affaire à un film hors normes, énorme, qui vous embarque sans résistance dans un rêve, celui-là même qu'il décrit, qu'il filme, qu'il raconte, et c'est à ce point hypnotique qu'il faut se pincer pour remarquer que, oui, c'est en voix off, le narrateur narre en contrepoint...