C'est devenu une tarte à la
crème : des pratiques collaboratives au sein d'une organisation peuvent être créatrices de valeur. Encore faut-il implémenter cet esprit collaboratif, le transformer en actions,
durablement pratiquées. Bref, qu'il s'agisse d'habitudes. Comment ? Pourquoi pas avec des histoires.
Une chose est sûre : la collaboration n'obéit pas à des données chiffrées, difficile donc de mesurer le niveau de collaboration dans l'organisation avec des statistiques.
C'est en suscitant, en racontant, en communiquant des histoires de collaborations réussies (ou ratées !) que l'on peut véritablement
l'évaluer.
Le traditionnel « ce qu'on ne peut pas mesurer, on ne peut pas le manager », est encore moins pertinent dans ce contexte. Einstein disait bien que « tout ce qu'on peut mesurer n'a
pas forcément d'importance » et « tout ce qui est important n'est pas forcément mesurable ». Dans certaines cultures traditionnelles, on dit aussi que « si on mesure quelque
chose, on le détruit ». Sans aller jusqu'à ces extrémités, on comprend le message.
C'est pourtant paradoxal : la collaboration est une valeur, et qu'est-ce donc qu'une valeur qu'on ne peut pas quantifier ?
Et bien : une histoire. Parmi les usages les plus basiques du storytelling, la transmission de valeurs occupe une place de choix. Une histoire est un moyen unique de montrer de manière concrète à
des collaborateurs comment la collaboration est créatrice de valeur et comment des communautés de pratique peuvent fonctionner.
Il est grand temps de renoncer aux mesures chiffrées pour adopter la technique des exemples (à décliner sous différentes variantes), beaucoup plus productive.
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