Six bisons d'un parc animalier français envoyés en Roumanie

Pour une réintroduction , d accord,mais combien de ces animaux vont etre massacrés pour leur viande?Vu que la Roumanie est dèjà sous le coup d'une amende pour le massacre d'oiseauxs auvages ,protégés par différentes conventions.

Le parc de Thoiry prend et va faire courir un énorme risque à ces six bisons.

La Roumanie fait quand meme partie des élèves Européens ,les plus mauvais en matière de protection de la Faune.

Six bisons d'Europe, nés dans le parc animalier de Thoiry, en région parisienne, ont été envoyés mardi en Roumanie dans la réserve de Vama Buzaului (centre) "pour un projet de réintroduction dans les forêts des Carpates", a-t-on appris auprès du parc français.

Le transfert des bisons, trois mâles et trois femelles, sélectionnés pour leur intérêt génétique, "est vital pour conforter la qualité génétique du sauvetage du plus grand mammifère d'Europe" et "pour qu'ils contribuent à repeupler les montagnes des Carpates", a indiqué à l'AFP Paul de la Panouse, créateur du parc de Thoiry.

Les bisons, âgés de 16 mois à 3 ans, doivent parcourir plus de 2.200 km avant d'arriver jeudi dans la réserve fondée par Mihai Pascu, à l'initiative du projet.

Lors de l'embarquement, le chef animalier du parc de Thoiry a été blessé à la cuisse par un bison mâle, qui lui "a donné un coup de corne sans gravité", a précisé le responsable du zoo, célèbre pour son "safari africain", avant d'ajouter que les animaux étaient bien "partis en camion en fin de matinée comme prévu".

Ces bisons, qui à l'âge adulte pèseront près de 800 kg, serviront de nouveaux reproducteurs afin de diversifier les origines génétiques. Leurs progénitures seront relâchées à l'état sauvage dans les Carpates.

Seules deux régions d'Europe, les Carpates en Roumanie et la forêt primaire de Bielowiesa (Pologne et Biélorussie), offrent actuellement des conditions écologiques favorables à la réintroduction de populations sauvages de bisons.

Les grands herbivores sauvages ont un impact positif sur la forêt et sa diversité végétale. "L'intérêt du projet c'est qu'en sauvant une espèce animale, on réhabilite un territoire", a dit M. de la Panouse.

Depuis 2006, des bisons d'Europe mais aussi des chevaux de Przewalski, des cervidés et des sangliers vivent à l'état sauvage sur 700 hectares, dans le domaine de la réserve des Monts d'Azur, à Thorenc, dans le sud-est de la France, géré par le Groupe Thoiry.

Grâce aux différentes opérations de réintroduction, on compterait dans le monde 3.000 bisons d'Europe, dont 2.000 vivent à l'état sauvage.