En Tunisie, le mariage d’un membre de la famille, c’est le mariage de toute la famille. Tout le monde se mouille pour un seul mot d’ordre : ne pas lésiner sur les moyens.
Pour la fête du mariage, entre la robe et le maquillage de la mariée, la 3awéda, la location de la salle et les pâtisseries, la soirée compte pour un an de salaire, voire plus. Le problème c’est que certaines personnes ne se limitent pas à leurs moyens, mais voient tout en grand.
Revenons un peu en arrière, et regardons de près une étape cruciale de l’avant-mariage : l’ameublement. Après avoir fait le marathon des magasins mobiliers et ceux de l’électroménager pour dénicher le meilleur rapport qualité-prix, on se retrouve presque toujours avec des factures salées au tiroir.
Il y a alors, les aides de la famille, mais cela n’arrive pas presque jamais à couvrir les frais. Du coup, et pour faire face à ces dépenses colossales, certains ont recours aux crédits que ce soit auprès de la banque, ou des magasins avec des achats à crédit échelonnés sur plusieurs mois. Mais débuter une vie à deux avec des crédits, ce n’est pas simple, il fait l’avouer. On se met alors à vouloir limiter les dégâts, et première victime, le voyage de noces qui se retrouve souvent relégué au second plan derrière les festivités apparentes.
Et vous, combien estimez-vous le coût de votre mariage ?
Sarah