Shoreline // 1 38o ooo tlsp.
Violet est ju-bi-la-toi-re ! Voilà, c'est dit. Je commence à aimer le jeu outrageusement mauvais de Ashlee Simpson. Elle en fait des tonnes, je suppose qu'elle en est consciente et c'est peut-être d'ailleurs ce qu'on lui a demandé de faire. Tout simplement. Auquel cas, elle ne serait pas si mauvaise. Toutes ses scènes ont illuminé l'épisode et elle ressemble de plus en plus à sa supposée mère, Sydney, dans l'attitude au moins. Lorsqu'elle apprend que Michael Mancini a contribué à faire tomber Sydney dans la dépression, elle se met dans la tête de la venger et emploie les grands moyens. Elle nous offre une consultation coquine à l'hôpital, une séance de séduction dans un bar et une baise sauvage dans la voiture de Batman Michael. Non mais cette scène dans une ruelle sombre plein de fumée avec l'engin high-tech de Michael, c'était quelque chose ! Parfaitement dans l'esprit de la première version. Et puis je suis ravi de constater que Michael n'a pas changé : il ne résiste jamais longtemps à un décolleté plongeant, surtout quand il appartient à une psychopathe. J'ai hâte de voir comment Violet va s'y prendre pour lui pourrir la vie. Je compte sur elle pour sortir l'artillerie lourde. Et je ne me contenterai pas d'un simple chantage !
La sulfureuse Lauren est définitivement le personnage le plus attachant de la série. Elle a un bon fond et le prouve à plusieurs reprises dans cet épisode. Je préférerai que ce soit une pute qui s'assume et qui s'éclate mais il y a déjà Ella pour cela. Ce n'était pas une mauvaise idée de lier son intrigue à celle de David. Cela évite que tout soit trop cloisonné. Après, il faut bien avouer que le hasard fait un peu trop bien les choses. Je me demande ce que la mère maquerelle de Lauren lui prépare afin de se faire pardonner. J'espère quelque chose de bien sexe. Une aventure lesbienne, ce serait sympa. Mais j'ai encore mieux : un trip sado-maso ! Allez je me calme, sinon je vais être déçu. Une partie à trois suffira. Cela ferait d'ailleurs du bien à Jonah et Riley. Leur amour qui dégouline devient insupportable et il serait temps que les scénaristes les détruisent. Il faudrait pour cela que Ella passe à l'action mais elle a du retard à l'allumage. Toute cette histoire de séance-photo m'a moyennement plu, dans le sens où Riley était à claquer du début à la fin. Déjà, quand elle est arrivée avec sa peinture dans les cheveux et sur les vêtements, ça m'a fortement agacé. C'était tellement improbable. Il faut qu'elle arrête la peinture tout de suite la pauvre. C'est une cata ! Et puis ses hésitations étaient ridicules. Faire quelques photos, même pas à poil, pour 10 000 Dollars, c'est quand même pas la mer à boire ! N'importe qui accepterait tout de suite. Reste à espérer que cela va lui monter à la tête et qu'elle va vite laisser tomber ses mioches pour le mannequinat. Puis comme The Beautiful Life est annulée, ça compensera. Un petit mot sur le patron d'Ella : je l'aime bien mais il n'est pas assez vilain. Et puis son homosexualité, pourquoi pas ? Mais ça n'apporte rien à l'intrigue, c'est dommage. Il aurait fallu en jouer justement.
// Bilan // Mine de rien, je commence à m'attacher aux personnages de ce nouveau Melrose. Surtout les filles. Violet parce que c'est une psychopathe en puissance, Lauren parce que c'est une pute au grand coeur et Ella parce qu'elle ne se prend pas la tête et qu'elle assure en toutes circonstances. Elle apporte la dose d'humour nécessaire à cette grande mascarade soon to be jouïssive.