Citoyens !
Aurore de Nurun m’a communiqué les résultats de leur « 1ère édition du baromètre Nurun* intitulé « Influence des médias sur les décisions d’achat »
L’étude repose sur un indicateur intéressant mixant :
1) La prise en compte de la réalité d’achat (achats avérés) et non l’intention d’achat
2) Les médias sont étudiés comme des médias composites (voir tableau n°2) auxquels s’ajoute la communication en point de vente
3) L’influence d’Internet sur l’achat de produits de grande consommation, peu étudiée en comparaison d’autres secteurs (voyage, produits technologiques…)
On évite donc l’un des biais des études, à savoir l’intention. Intention qui peut paraitre comme une hérésie à l’heure d’une économie de l’attention, mais c’est une autre histoire. Autre élément intéressant de cette étude:
« Les questions portaient sur le souvenir d’avoir « vu, lu ou entendu » quelque chose sur différents médias – sites Internet de marques ou publicités sur Internet, comparateurs de prix sur Internet, forums, blogs et commentaires d’internautes, portails Internet, programmes de télévision, publicités à la télévision, programmes radio, publicité à la radio, articles, reportages ou dossiers dans la presse, publicités dans la presse, affiches publicitaires et publicités ou promotions en magasin – avant le dernier achat effectué dans les catégories de produits et services ci-dessous, et sur sa prise en compte lors de l’achat. »
Or ce qui est drôle, c’est que quand on demande autour de nous un conseil ou une « piste », on se souvient de moins en moins du titre ou du support sur lequel on a capté l’information. Confusion ? Ou plutôt convergence des médias vers un souvenir « unique ».
Alors que retenir ? On savait déjà qu’internet allait être le média le plus consommé en Europe en 2010, que le bouche-à-oreille naturel est la source la plus crédible pour les consommateurs, et que toutes les générations étaient concernées à plus ou moins grande échelle. On savait aussi que le consommateur clique plus et plus longtemps avant de passer à l’achat.
Ce que nous apprend l’étude, c’est surtout que toutes les catégories de produit ne sont pas « influencées et influençables » de la même façon :
Surtout, il ne faut plus réfléchir par canal de communication, mais quasiment par histoire de marque. Ce qui compte, c’est l’interaction globale avec le citoyen-consommateur, plus que l’exposition sur un chemin ou un autre. Ce qui compte, c’est que l’histoire de marque apporte systématiquement une valeur, quelque soit l’endroit ou la déclinaison. La bonne nouvelle, c’est que le canal retourne aux canaux. Poètes, vos papiers !
Affaire à suivre !